
Les Barea Beach soccer ont arraché, samedi à Mahajanga, leur qualification pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations de beach soccer qui aura lieu au mois de décembre à Abuja, au Nigéria.
Le beach soccer malgache sera de nouveau au rendez-vous de l’élite africaine en se qualifiant pour la CAN 2016 d’Abuja.
C’était samedi où Jhorealy, le portier qui reste incontestablement le meilleur joueur de ce match retour contre le Mozambique, a su porter ses coéquipiers vers une large victoire de 6 buts à 2 qui ouvre, une nouvelle fois, un bel optimisme sur l’avenir de cette discipline même si ce ne sera plus comme avant puisque Madagascar doit assumer son statut de favori en étant le champion d’Afrique en titre.
Leçon de réalisme. Samedi en tout cas et après une entame difficile née de ce but très tôt des Mozambicains, les Barea ont retrouvé leur rythme de croisière pour infliger une belle leçon de réalisme à des Mozambicains certes doués mais dont les tentatives se heurtaient à un Jhorealy impérial avec plusieurs arrêts de toute beauté.
Et signe du temps, l’égalisation malgache venait du benjamin du groupe en l’occurrence le Tamatavien Del qui transformait le penalty devant l’imposant gardien mozambicain.
Il y a eu ensuite ce missile du Malgacho-Réunionnais Christian qui apportait un certain plus en se faisant la doublure de Pierralit en défense.
Un début. Ce fut donc sur ce score de 2 buts à 1 que s’acheva le premier tiers temps. Un break mis à profit par Ymelda qui, par deux fois, parvint à tromper la vigilance du portier de la Mozambique. Scellant ainsi la qualification de Madagascar.
Mais dans l’euphorie qui s’ensuivit, Pierralit marqua d’un maître tir à partir de la ligne médiane avant que Dada, l’autre Tamatavien, ne vint signer un sixième but sans doute pour montrer qu’il est encore utile au groupe malgré un petit relâchement comme ce fut aussi le cas de Tiana et d’Angeluc. Des jokers de luxe en fait qui n’attendent qu’à retrouver la confiance. Tout comme l’autre Réunionnais d’origine malgache, Hoareau Landry, qui avait eu du mal à rentrer dans le match. Mais ce n’est qu’un début. Tous nos champions d’Afrique y sont passés.
Clément RABARY