Madagascar s’offre son second titre de champion d’Afrique de l’élite car après le basket-ball d’Arlette Law Kwan, ce fut au tour de la bande à Jhorealy de monter sur le toit de l’Afrique grâce au beach soccer et surtout les efforts propres de la Fédération Malgache de Football qui a vraiment tout donné avec son partenaire de toujours qu’est Telma.
Madagascar a ravi le titre suprême du beach soccer africain en battant hier le Sénégal sur le score de 2 à 1. Une victoire qui suit une certaine logique malgré la première place du Sénégal au classement en Afrique puisque les protégés de Claude Barrabé ont déjà battu le même adversaire durant le match de groupe.
Toky élu MVP. C’est donc avec un avantage moral que Toky et ses camarades ont abordé la finale d’hier aux Seychelles. Mais l’enjeu étant, les deux parties se séparèrent sur le score de 1 but partout durant les temps réglementaires. Toky élu meilleur joueur de la CAN 2015 avait tout fait pour déstabiliser les Sénégalais mais le héros malgache de cette finale reste Flavien Dada en ouvrant le score dès le premier tiers temps.
Le même Dada permit à Madagascar de s’imposer à la séance de tir au but inévitable après que le Sénégalais Ngallah parvint à égaliser au second tiers temps.
Une véritable bataille. Après deux tirs ratés dont celui de Tinasoa Tsiliva, Flavien parvient à tromper la vigilance du portier sénégalais.
Mais autant le dire, cette victoire malgache dans son ensemble a un nom. En l’occurrence le gardien Jhorealy élu également meilleur joueur à son poste. Grâce à lui, Madagascar a tour à tour massacré des grandes nations africaines telles le Ghana, le Maroc et la Côte d’Ivoire qui s’est inclinée, samedi, en demi-finale par 2 à 3 devant les hommes de Solofo Ramarolahy et de Franck, les deux techniciens malgaches.
Grâce à cet exploit, Madagascar se qualifie pour le championnat du monde au Portugal. Une autre paire de manches en somme sinon une véritable bataille surtout si le ministère des Sports s’amuse à ne rien faire pour cette discipline qui a prouvé ce qu’elle vaut. C’est-à-dire une authentique championne d’Afrique.
Clément RABARY
