Les rugbywomen malgaches ont radicalement échoué à la Coupe d’Afrique des Nations à 7 qui s’est disputée durant le week-end à Harare.
Madagascar a tout perdu au sommet de rugby féminin à Harare. Un échec cuisant qui tranche avec l’optimisme du président de Malagasy Rugby, Marcel Rakotomalala, qui avait annoncé en marge des Jeux Olympiques de Rio, que ses « filles n’étaient pas loin » en faisant référence à leur prestation lors du tournoi de qualification de Dublin pour les Jeux Olympiques de Rio.
Raclée. Pourtant à la lumière du sommet d’Harare, les dames malgaches auront encore du chemin à faire. A preuve, elles ont terminé à la dernière place de leur poule, se faisant battre à trois reprises dont une énorme raclée de 40 à 0 face au Kenya. Battues par les Ougandaises par 12 à 10, elles ont connu le même sort face aux Tunisiennes par 22 à 15.
La seule victoire des Malgaches est celle en match de classement pour la 7e place où elles ont battu la Namibie par 15 à 0.
Contrairement à Madagascar, la Tunisie pourtant novice à ce niveau s’est appuyée sur le long terme en mettant en place un authentique championnat du rugby à 7 féminin sans oublier ses participations à des tournois internationaux dont celui d’Amsterdam où les Tunisiennes se sont hissées jusqu’ en finale.
Que dire des Springbok sud-africaines qui ont gagné haut la main le sommet d’Harare grâce à une politique de développement mise en place depuis 2010.
A la régulière. Un bilan nettement négatif donc pour le camp malgache qui ne récolte en fait que ce qu’il a semé. C’est-à-dire rien du tout car la préparation s’est cantonnée à des parties de pousse ballon à Tana en l’absence du patron retenu pour les Jeux Olympiques de Rio où Marcel Rakotomalala fut propulsé Chef de Mission alors qu’il ne parlait pas un mot de portugais. Et au Brésil où l’Anglais se trouve être la deuxième langue, sa tâche était de plus en plus compliquée. That was the question !
Et les déboires de la Malagasy Rugby risquent de ne pas s’arrêter là car avec ce naufrage des dames va s’ajouter l’élection au sein de la Fédération où l’ancien joueur Santoni, sortant de l’Ecole Normale Supérieure qui plus est, fait figure de grand favori. Du moins si on se la joue à la régulière.
Affaire à suivre…
Clément RABARY