Le cancer de l’enfant ou le cancer pédiatrique en Afrique est une situation difficile dont on ne parle pas assez. C’est en tout cas ce qui ressort d’un webinaire organisé par le REMAPSEN, le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement avec des experts et médecins spécialistes en oncologie pédiatrique africains. L’objectif de ce webinaire : faire un plus grand écho et attirer l’attention des dirigeants des pays africains sur cette problématique.
Les journalistes au sein du REMAPSEN ont en effet sollicité des experts Africains dont Dr Dillé Issimouha, présidente de SOS Cancer Niger, une chirurgienne oncologue nigérienne,entre autres, pour partager sur le cancer pédiatrique.
1 enfant sur 500 en moyenne développera un cancer durant sa vie selon les statistiques. Chaque année, on décompte 400 000 enfants atteints de cancer dans le monde.
On peut difficilement prévenir les cancers pédiatriques puisque contrairement au cancer d’adultes, les cancers pédiatriques puisent leur source dans les tissus embryonnaires.
Par ailleurs, les données sur le cancer de l’enfant sont encore très clairsemées. Il y a d’ailleurs très peu de registres de cancer fonctionnels en Afrique, puisqu’on en décompte 5 registres tout au plus qui malheureusement n’enregistrent pas les cas de cancer pédiatrique selon les explications. De plus, les diagnostics sont le plus souvent tardifs, rendant les traitements très difficiles.
Les médecins experts soulignent que tant que les données exactes ne sont pas mises en exergue, le cancer pédiatrique ne constituera pas “un problème à soulever à bras le corps” par les autorités, puisque les chiffres paraîtront insignifiants. Il faut donc y remédier d’urgence.
Hanitra Andria