Plus de 119 études scientifiques ont été passées au crible et 12 millions de femmes suivies. Une nouvelle analyse à grande échelle confirme des liens avérés et indéniables entre l’hygiène de vie et le risque de cancer du sein, tout en insistant sur la pratique sportive et la non-consommation d’alcool.
L’initiative est du Pr Anne McTiernan, à la tête d’une équipe scientifique du Fred Hutchinson Cancer Research Center à Seattle, aux Etats-Unis. Passer au crible plus d’une centaine d’études sur le cancer. Une mise à jour, en quelque sorte, des connaissances sur la thématique de l’hygiène de vie et du cancer du sein. Il en ressort ce qui a été toujours été avancé, mais avec un accent particulier sur la prise d’alcool. En effet, à la bonne hygiène de vie, la pratique d’activité physique régulière et la stabilisation du poids s’ajoute la limitation, voire la non-consommation d’alcool, diminuent le risque de cancer du sein. Inversement, la consommation de 10 g d’alcool, soit l’équivalent d’un verre d’alcool par jour, contribue à l’augmentation des risques, de 5% pour le cancer pré-ménopause et de 9% pour le cancer post-ménopause.
Sédentarité. De la même façon, l’équipe scientifique insiste sur la pratique régulière d’une activité physique. Les femmes les plus actives verraient ainsi leur risque de cancer du sein pré-ménopausique diminuer de 17% par rapport aux femmes plus sédentaires.
Rappelons toutefois qu’une multitude de facteurs interagissent, favorisant l’apparition du cancer. Certains d’entre eux sont incontrôlables tandis que d’autres peuvent être réduits en agissant sur les risques. L’alimentation saine et la bonne hygiène de vie en sont les plus importants.
Recueillis par Hanitra R.