Les députés TIM s’opposaient jusqu’au bout à l’entrée d’un membre du GTT dans la liste des candidats du parti aux Sénatoriales de la province d’Antananarivo.
Pour la première fois, les députés du TIM ont tenu tête à Marc Ravalomanana qui est connu pour sa façon d’imposer ses points de vue à ses lieutenants. En effet, si l’ancien président a insisté sur le fait qu’un militant du GTT International, à l’époque une branche extrémiste de la mouvance Ravalomanana, soit le second de la liste du TIM aux Sénatoriales de la province d’Antananarivo, les députés de « Tiako I Madagasikara » et certains barons du parti s’y opposaient jusqu’au bout. Finalement, Marc Ravalomanana a cédé aux pressions de ces élus qui sont, dans leurs circonscriptions, plus proches des maires et des conseillers communaux TIM. Malgré certaines critiques, l’ancien ministre Olga Ralamason reste provisoirement la tête de liste des candidats du TIM aux Sénatoriales de la province d’Antananarivo. Quant aux noms de ses co-listiers, ils sont nombreux, mais, 24 heures avant la clôture du dépôt de candidature, rien n’est encore déterminé quant à leur ordre de placement dans la liste tout en sachant bien que pour la province d’Antananarivo, le TIM pourrait faire élire au maximum 3 sénateurs. D’après des indiscrétions, tout peut changer aujourd’hui. Des noms imprévus pourraient faire leur apparition aux dernières heures. D’ailleurs, l’ancien président aurait fait préparer à de nombreux barons de son parti leurs dossiers de candidature.
Précaution. L’ancien sénateur Soja Jean André dit Kaleta a pris ses précautions malgré le fait que son nom figure parmi ceux qui ont la chance de diriger la liste des candidats du TIM aux Sénatoriales de la province de Toliara. Sans attendre le verdict final et irréparable de Marc Ravalomanana qui devrait trancher sur la concurrence interne entre lui, l’ancienne sénatrice Naika Eliane et l’actuel secrétaire général du ministère du Commerce Jean Bruno Ramahefarivo, Kaleta a pris sa décision de constituer une liste indépendante qu’il a déposée vendredi dernier auprès de l’OVEC de Toliara. A noter qu’avec le nombre actuel des maires et des conseillers communaux du TIM dans la province de Toliara, ce parti n’aurait qu’un sénateur. Donc, être second ou troisième de la liste ne serait plus intéressant. A Toamasina, la situation est plus difficile pour le TIM car les concurrents sont nombreux, pour ne citer que Zafilahy Stanislas, Me Rasamimaka Mahefalahy, Razoarimihaja Solofonantenaina et Botozaza Pierrot. Outre ces barons connus du TIM, un certain « Jacky Manambola » pourrait faire la surprise aujourd’hui. Pour les autres provinces, le conflit de leadership est moins difficile à résoudre pour Marc Ravalomanana.
R. Eugène