Restructurer les industries sucrières et vulgariser la production en milieu paysan, afin de prolonger la chaîne de valeur au bénéfice de la population rurale. C’est l’objectif de la Stratégie nationale d’adaptation du secteur sucrier (SNASS), aujourd’hui soutenue par l’Union Européenne dans le cadre du Projet d’appui à la transformation semi-industrielle de canne à sucre. La présentation et le lancement officiel de ce projet se sont tenus les 26 et 27 mai derniers, à Mahatalaky, Fort Dauphin, région Anosy, précédés d’un atelier d’échanges organisé par le ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé, avec l’ensemble des parties prenantes locales impliquées par le développement socio-économique local. En effet, l’approche par la chaîne de valeur était au centre des discussions durant les rencontres. « Ce projet d’accroissement, d’amélioration et de diversification de la prouduction nationale du sucre financé par l’Union Européenne repose sur quatre axes : la mise en place de trois unités semi-industrielles pilotes de cannes à sucre avec des opérateurs privés ; la mise en place de pépinières ; la formation des acteurs de la filière et des services d’appui ; et la dissémination du modèle économique du projet à travers le pays », indiquent les promoteurs du projet. A noter que ce projet, dans le cadre de la SNASS, devrait conduire à l’autosuffisance de Madagascar, dans la filière du sucre. MEO à Mahajanga II, Maromahay à Fort Dauphin et HAH à Amboasary sud sont les trois sociétés qui se lancent dans ce défi de taille.
Recueillis par Antsa R.
