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dimanche, juillet 13, 2025
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Capital naturel : Plus de 50% du revenu national en dépendent

La comptabilisation du capital naturel était débattue lors de cet atelier.
La comptabilisation du capital naturel était débattue lors de cet atelier.

Le projet Biodiversité de la COI aide Madagascar et les Comores à définir leur feuille de route d’ici à 2020 afin de comptabiliser leur capital naturel.

A l’instar des pays en développement, l’économie malagasy est fortement tributaire des richesses naturelles. La preuve, plus de 50% du revenu national dépendent du capital naturel. Il s’agit entre autres, des terres agricoles, des ressources en eau, des forêts et des mines ainsi que la biodiversité. En particulier, le développement rural est directement concerné par la gestion durable de ce capital naturel. Et la rentabilité des investissements dans le monde rural serait anéantie sans la préservation et la bonne gestion de l’environnement. D’autres secteurs comme le tourisme dépendent également de ce capital naturel.

Outil de décision. Mais dans tous les cas, la population ne perçoit guère les services écologiques offerts par celui-ci sur le plan socio-économique. Raison pour laquelle les pays membres de la Convention sur la Diversité Biologique dont Madagascar, ont décidé d’adopter un plan stratégique de 2011-2020 afin d’incorporer cette biodiversité dans les comptes nationaux d’ici à 2020. C’est ce qu’on a appris lors d’un atelier sur l’intégration du capital naturel dans la comptabilisation nationale à Madagascar et aux Comores, organisé par le projet Biodiversité de la Commission de l’Océan Indien, trois jours durant, au DLC à Anosy. Cette incorporation vise à mettre à la disposition des décideurs un outil de décision pour une meilleure contribution des écosystèmes dans le bien-être de la population et l’élimination de la pauvreté, a-t-on évoqué.

Feuille de route. Notons que la norme sur le Système de Comptabilité Economique et Environnementale a été publiée par les Nations Unies en 2012. Il appartient à chaque pays de définir sa feuille de route pour mettre en place cette comptabilité du capital naturel. La région de l’Océan Indien enregistre quelques expériences comme Maurice avec la méthode ENCA – Comptabilité Expérimentale du Capital Nature l- et Madagascar avec la méthode WAVES – Comptabilité de la Richesse et Valorisation des services Ecosystémiques. Le projet COI Biodiversité appuie  Madagascar et l’Union des Comores à définir leur feuille de route jusqu’en 2020.

Navalona R.

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