Sur le marché international, les cours du pétrole perdaient du terrain vendredi en fin d’échanges européens, à cause des prises de bénéfices et sur fond d’inquiétudes sur la surabondance d’offre et de la demande mondiale d’or noir terne. Mais cette baisse des cours internationaux du pétrole brut ne devrait pas changer grand-chose sur les prix à la pompe. Tout simplement parce que les cours du dollar, monnaie de référence du secteur pétrolier, s’est envolé ces derniers temps. Hier, par exemple, sur le Marché Interbancaire des Devises (MID), le dollar était à 2 876 Ar contre 2 610 Ar en début février, date de la révision en baisse des prix à la pompe. En somme, le dollar s’est apprécié de 266 ariary entre les deux dates. Bref, les compagnies pétrolières, devraient jouer sur, d’une part, la poursuite de la baisse du brut et, d’autre part, l’appréciation du dollar par rapport à l’ariary pour maintenir stables, les prix. Mais une hausse n’est pas à écarter si l’ariary continue à se déprécier par rapport au dollar.
L’essentiel étant de revenir définitivement à la vérité des prix pour permettre notamment aux pétroliers de retrouver leur compétitivité et de pouvoir ainsi payer les taxes pour renflouer le Fonds d’Entretien Routier.
R.Edmond.
