Le départ pour Rome s’est fait hier pour le cardinal malgache. Monseigneur Tsarahazana Désiré va rejoindre les cardinaux du monde.
Le Cardinal Tsarahazana Désiré fera partie des 135 cardinaux appelés au Saint Siège et qui vont élire le nouveau Pape après le départ de François 1er. Monseigneur Tsarahazana Désiré sera donc le seul malgache qui va assister à cet événement important de la vie de l’Église Catholique. Une première pour cet homme d’église malgache où il sera amené à choisir, avec ses collègues cardinaux, le 267ème Pape de l’histoire. Le Cardinal a quitté le pays hier pour rejoindre le Vatican où se déroulent actuellement les funérailles pontificales, les novendiales. Un départ qui cadre dans le délai prescrit par la constitution apostolique. En effet, tous les cardinaux doivent obligatoirement s’y rendre (sauf raison de santé ou empêchement grave) dans un délai de 15 à 20 jours, en cas de démission ou de décès du Souverain Pontife. « Je ne rentrerai au pays qu’une fois le nouveau Pape élu », nous a confié le Cardinal Tsarahazana Désiré hier.
Trois
Depuis l’annonce du décès de sa Sainteté le Pape François, les cardinaux des pays du monde rejoignent petit à petit le Vatican. Si le prochain conclave sera le premier pour l’actuel Cardinal malgache, l’histoire de l’Église retient la participation de trois évêques du pays à l’élection d’un Souverain Pontife. Outre le Cardinal Tsarahazana Désiré, il y a eu les Cardinaux Razafimahatratra (1978) et Razafindratandra (2005). Pour ce qui est du début du conclave, une congrégation devrait choisir la date et l’horaire des votes. Le coup d’envoi de cette élection stratégique pour l’église pourrait se faire entre le quinzième et le vingtième jour succédant le décès du Pape. D’ici là, les cardinaux se concentreront sur les funérailles de François 1er. Qui sera le prochain Souverain Pontife, quelle sera sa ligne, va-t-il continuer les œuvres de François ou va-t-il aborder un nouveau tournant, telles sont les questions pendues aux lèvres de tous les chrétiens catholiques et de l’opinion publique en général.
José Belalahy