Hier matin, cette caricature a fait le tour des réseaux sociaux. « L’enfant gâté », c’est le titre convenable ! Quatre enfants dont un semble le plus gâté en jouant à lui tout seul avec deux bus miniatures un mini téléphérique, pendant que les trois autres, le regardent épanoui. Une image qui choque les uns et qui fait réfléchir les autres. Elle reflète la Capitale toujours « gâtée par le gouvernement » pendant que les habitants des périphériques paient « les dettes des caprices du petit gâté. Il n’y a pas d’équilibre entre les régions ! Les projets du gouvernement se concentrent dans la capitale, j’ai entendu des personnes des régions se plaindre, alors cela m’a inspiré », s’explique le dessinateur Nino.
En fait, Nino Pillar a largement contribué aux pratiques engagées et aux réflexions. Puisqu’il est aussi un acteur social, profondément influencé par le contexte culturel, social et politique dans lequel il s’insère, et bien souvent engagé dans les enjeux de son pays. « L’artiste ne détient pas une double identité d’artiste et de citoyen. Les deux états ne peuvent que s’imbriquer. De plus, autant l’artiste est influencé par la société, autant ses œuvres influencent celle-ci en retour ». Depuis toujours, l’Art est un moyen de s’exprimer pour les artistes.
Iss Heridiny