
Trois choses à retenir après la prise de fonction par la nouvelle ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy :le code de la communication, la délivrance de la carte de presse et la lutte contre la cybercriminalité. Ce qui a surtout ravi les journalistes présents à la cérémonie de passation d’hier à Nanisana était la promesse de la ministre de réviser la délivrance de la carte de presse. Quoi de plus logique, puisqu’en tant qu’ancienne journaliste et patronne de presse (groupe Free), elle a été parmi les ténors qui militaient et qui refusaient catégoriquement la délivrance de la carte de presse en tenant compte de l’illégalité des dispositions sur le sujet. Une vingtaine d’organes de presse dont Midi Madagasikara a décidé de suivre cet élan de solidarité pour refuser la carte de presse et n’utiliser alors que la carte maison. Et comme la continuité de l’Etat ne se fait pas avec la bourde que les précédents ont commise, il est de plus normal que la nouvelle ministre prend le taureau par les cornes et opte pour un retour à la case départ. Une bonne nouvelle que le monde de la presse a attendue pendant trop longtemps. Ainsi, la première chose à faire serait d’abroger la décision 084/2017/MCRI, du 27 octobre 2017 signé par Rolly Mercia et qui fut à l’origine de tous les maux. Lalatiana Rakotondrazafy reconnaît qu’il serait impossible d’organiser l’élection des membres du conseil de l’ordre des journalistes avec ces cartes de presse délivrées de façon illégale. Une lueur d’espoir en perspective, le monde du journalisme en a assez souffert de la bourde des anciens dirigeants du ministère.
Didi R.