Au final, les membres de la famille de la femme de 22 ans suspectée d’être emportée par la peste à Ankasina 67ha ont fini par céder. Selon les explications de Ndranto Rakotonanahary, Directeur des Populations et de la Santé Publique auprès de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), ils ont laissé les autorités emporter le corps de la défunte pour être inhumé au cimetière d’Anjanahary, comme le stipule la procédure légale lors des cas de peste. «Après une longue négociation, un terrain d’entente entre les membres de la famille de la victime et les autorités a été trouvé. Il a été ainsi décidé que le corps pouvait rester pour la veillée mortuaire. Cependant, des mesures strictes ont été prises. La dépouille a été scellée et l’on ne laissait personne circuler dans la salle de veillée», dit-il.
10 à 15 jours. En effet, jusqu’ici, la vraie cause du décès n’a pas pu être réellement justifiée. «Mais quand le doute existe, la décision la plus sage à prendre est de déclarer positif le test», poursuit-il. Mais pour sa part, le Dr Emma Rakotomanana, Médecin Inspecteur d’Antananarivo a précisé : «le premier diagnostic qui a été fait a tendance à prouver l’existence de la peste sur la victime. Mais les résultats d’autres analyses à l’issue des prélèvements ne pourront être connus qu’après 10 à 15 jours». En attendant, toutes les mesures nécessaires pour éviter tout risque de propagation de la maladie ont été déjà prises, selon les précisions.
Arnaud R.