
Le pays est actuellement frappé par les intempéries et la montée des eaux, mais également par la Covid-19. Mais l’opposition semble être absente dans les débats.
Depuis la semaine dernière, le pays est sous la coupe des aléas climatiques qui mettent en danger, depuis hier, certaines zones dans la capitale et d’autres villes dans les provinces, avec la montée des eaux et les conséquences des intempéries. Des routes sont coupées, des villes inondées et la circulation des biens et personnes est paralysée sur certaines zones. L’Etat est déjà au chevet de plusieurs localités qui ont dû faire face aux conséquences d’une pluviométrie devenue abondante, voire excessive. Le gouvernement est mobilisé dans ce cadre. Mais l’opposition, quant à elle, est silencieuse. Les partis d’opposants qui sont habitués à intervenir dans les médias pour avancer des propositions et animer le débat public, sont plongés dans un mutisme, depuis quelques jours. Sont-ils indifférents à la situation qui prévaut ?
Saturation. Les chefs de partis comme Marc Ravalomanana, Rivo Rakotovao, Olivier Rakotovazaha, Roland Ratsiraka, ont disparu des radars médiatiques ces derniers jours pour aligner en public une batterie de propositions qui peuvent enrichir le débat autour de la gestion de la situation liée aux catastrophes naturelles et à la pandémie. À ce dernier sujet, l’opposition roule pour la vaccination. La pandémie de Covid-19 est toujours là avec son lot quotidien de nouveaux cas de contaminations qui emplissent les centres de traitement et les hôpitaux qui sont au bord de la saturation. Certes, cette semaine, le nombre de nouveaux contaminés a connu une légère baisse mais la pandémie tue toujours. Dans les sites d’hébergement de sinistrés, la Covid-19 présente un autre danger pour la santé publique. Les gestes barrières et la distanciation physique sont le dernier des soucis des sinistrés qui s’entassent par milliers dans ces sites. En tout cas, la vaccination ne sera jamais un critère pour faire le tri dans ces zones humanitaires.
Rija R.