- Publicité -
vendredi, mai 9, 2025
AccueilCultureCc Esca : Henri Ratsimbazafy tout simplement immense

Cc Esca : Henri Ratsimbazafy tout simplement immense

« Dear Henri » défie les années, bien au–delà du succès au Cc Esca Antanimena hier

Emouvant et intemporel, Henri Ratsimbazafy a fait salle comble au Cc Esca Antanimena hier. Un voyage depuis les années ’60. 

A 90 ans, Henri Ratsimbazafy arrive encore à générer du marché noir de tickets d’entrée. Hier après-midi, non loin du Cc Esca Antanimena, un gars se poste entre les voitures. Sur sa bicyclette, il demande à chaque passant « Est–ce que vous avez des billets à vendre ? ». Le chanteur de charme, bourreau des cœurs de ses dames dans les années ’60 et 70, a entretenu la magie de sa longévité hier. Pour un concert à guichets fermés, une troupe de mémés et de pépés s’agglutinent devant le portail espérant l’indulgence du service de sécurité. 

A 90 ans, Henri Ratsimbazafy se permet encore de refuser du public. Sous le regard pensif de Beranto, le leader du groupe Ambondrona. Dans les loges, Tovo J’hay attend son tour pour monter sur scène. Pour l’occasion, celle-ci a été agencée en deux niveaux. Les musiciens et les choristes sur une sorte d’arrière scène surélevée. Tandis que le nonagénaire était installé en contrebas, avec derrière lui une grande bannière électronique. 

Le « dear » a résolument traversé toutes les époques, du disque au streaming. Quand il rappelle les années de chaque chanson, « Ce morceau remonte aussi à très loin, en 1967 », lance-t–il avant de le chanter. A la moitié de la première partie, sur Bobongolo ilay fitia », la salle est comme un bloc réceptif et attentif. Vers la fin, des applaudissements fournis mais mesurés. Chaque titre est introduit par un petit discours. 

« Cette chanson remonte aussi à très loin, je l’ai chantée avec Hanitra à l’époque. Grâce à elle, nous étions classés second lors du podium organisé par le président de la République. La première place a été remportée par Railovy », il s’agit de « Lambanao mikopakopaka ». Il ne faut pas se leurrer. En 1960, les concours de chants étaient de vraies pépinières de futures stars. Avec les « votes publics » et les délires numériques en moins. En deux parties, Henri Ratsimbazafy a sillonné son répertoire. 

« Faly aho » a ouvert chaque partie. Entre autres, les « Mpatsaka », « Mahafatifaty », « Lamba blanc », « Ianao », « Ny lehilahy », « Fony aho »… et comme il fallait s’y attendre, « Veloma » pour la finale. 

Maminirina Rado

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici