Il a toujours mis un point d’honneur à être élégant à chacune de ses apparitions publiques. Hier, il n’a pas fait exception à la règle. Surtout que l’évènement qu’il célébrait hier n’était pas des moindres. Nœud papillon, chemise, costume… Abel Ratsimba s’est mis sur son trente et un pour fêter ses cinquante ans de scène. On aurait pu le confondre avec « l’homme en blanc » qu’est Dear Henri car c’est tout de blanc vêtu que le chanteur est monté sur scène. Mais quand il a pris le micro pour interpréter ses titres, autrefois reconnus et appréciés, et accompagnait chacun de ses morceaux de cette petite danse et de cette euphorie qui le singularisaient, le doute était tout de suite levé. Henri Ratsimbazafy, qui figurait parmi ses invités, a d’ailleurs mis un costume argenté pour ne pas lui voler la vedette. Liza Raseta, Voahirana… ainsi que le public s’étaient également tous faits beaux pour l’occasion. Le temps d’un concert, le Ccesca était vraiment replongé dans les années 50, surtout avec des titres comme « Hadisoako angamba », « Kinanjo », « Ny foko vao nitia », « Ry alina ô » ou encore « Tsy ampy ».
Mahetsaka