
La Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA) se veut être un outil puissant d’accompagnement des entreprises en matière de formation, d’information et d’accès aux marchés.
Pour ce faire, « notre stratégie repose, entre autres, sur l’identification de quatre secteurs prioritaires, sélectionnés pour leur fort potentiel de création de valeur ajoutée et d’exportation au cours de cette année », a expliqué Gil Razafintsalama, président de la CCIA, lors de la présentation du bilan de sa première année de mandat hier à Antaninarenina. Ces secteurs sont notamment les huiles essentielles, la transformation du cacao, les services numériques et le textile. « Concernant ce dernier secteur prioritaire, nous allons identifier des entreprises qui transforment du textile pour le marché local, tout en visant l’exportation. Compte tenu des contraintes liées à l’AGOA, qui facilite l’accès de nos produits au marché américain, nous prospecterons parallèlement le marché africain dans le cadre de la ZLECaf (Zone de Libre-Échange Continentale Africaine) », a-t-il souligné.
Contrainte
Dans la foulée, le président de la CCIA a indiqué que des déplacements à l’extérieur sont organisés afin d’accompagner les entreprises membres dans l’accès aux marchés, sans oublier la tenue du salon « Voatra », destiné à faire connaître au grand public leurs produits et services. « L’année prochaine, cette manifestation économique va se démarquer. En effet, nous allons inviter des opérateurs marocains à y participer. L’objectif est de faciliter le partenariat entre les opérateurs des deux pays, tout en promouvant l’exportation de nos produits et services vers le Maroc », a-t-il annoncé. En outre, de nombreuses actions ont été réalisées par la CCIA au cours de cette première année de mandat de son président, grâce à la collaboration avec des groupements professionnels et divers partenaires techniques et financiers. On peut citer, entre autres, la création de plateformes professionnelles, l’organisation de conférences sectorielles, des initiatives de veille informationnelle et des formations techniques. « Nous avons pu dresser un bilan positif, mais les lourdeurs administratives constituent une contrainte impactant la mise en œuvre de certains projets, tels que l’organisation des formations », a précisé Gil Razafintsalama.
Place de marché
Il est à noter que la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA) est une institution publique gérée par le secteur privé. Elle compte au total 14 000 ressortissants, dont 1 200 PME sont les plus actives. Pour l’avenir, la CCIA prévoit de mettre en place un service d’appui à l’exportation, tout en assurant la digitalisation du certificat d’origine et le renforcement des formations. Le « Bazar Mada » sera également transformé en véritable place de marché. Par ailleurs, « le projet TRISEG sera opérationnel, avec l’appui de TFO Canada, afin de développer le réseautage et le partenariat économique entre les opérateurs malgaches et canadiens », a-t-il conclu.
Navalona R.




