
La langue malgache est une langue vivante. À l’occasion de la 70e existence de l’Union des poètes et des écrivains malgache, et de la journée internationale de la langue maternelle, un évènement a eu lieu à l’amphithéâtre de l’Institut Confucius de l’Université Antananarivo mercredi 23 février 2022.
Un voyage culturel à travers les participations des différents poètes et différents talents des pays comme la Chine, l’Espagne et Madagascar. Des invités étaient présents pour honnorer ce moment, notamment l’ambassadeur de l’inde, de l’Algérie, le représentant de la Chine ou encore le représentant du ministère de la Communication et culture. Plongés dans l’art avec chacun sa part de satisfaction, pour les organisateurs comme les invités. « L’évènement a été réussi », a affirmé Dol’aj le vice président de l’Havatsa Upem. Des poètes des faritra ont également effectué des récitals, a part Tsiry Rakotonandrasana, un poète Sakalava Boeny qui valorise ses origines, une nouvelle plume qui a séduit le cœur de l’assistance.
Une jeune plume. Bory Hely, une jeune femme originaire d’Ambanja a également fait chavirer le public de bonheur. Sa voix fluette et ses propos percutants impressionnent. Son incroyable talent et son improvisation sont une toute nouvelle découverte, celle d’une poète redoutable. D’autant plus redoutable que ses traits juvéniles. Ses mimiques enfantines donnent l’impression d’un bébé qui a emprunté la salopette de ses aînés. Pendant très longtemps, elle paraît trop jeune, mais elle est une travailleuse acharnée. Féministe et engagée, Bory Hely a une curiosité infatigable, tout l’intéresse. Lors de la célébration de la langue maternelle et le 70ème anniversaire de l’Havatsa Upem, la jeune femme a récité la poésie de son mentor, Momo Jaomanonga.
Recueillis par Iss Heridiny