CELLI : La nouvelle star des variétés ?

Slow, zouk love, reggae, tsapiky et même du sud af… Celli s’essaie à tout. Et si d’autres tentent encore de trouver leur voie pour ensuite rectifier le tir, avant de vraiment se lancer dans une grande carrière artistique, Celli, très sûre d’elle, est tout de suite entrée en studio pour enregistrer son premier album. En 2013, elle s’attelle sur son opus. Au mois d’avril de l’année 2014, les premiers titres sont enregistrés. Des clips ont même été réalisés. « Tsy miova », « Reveko fa tsy manino », « Mi-em-ma-ou » sont balancés sur youtube et diffusés sur le petit écran. Fin 2014, « Hafatra », composé de dix titres, voit enfin le jour. Cette année, la jeune femme entend faire parler d’elle et mener sa carrière de main de maître.
Ses débuts. Elle fait ses premiers pas dans une chorale, à Tuléar, sa ville natale. Elle y a d’ailleurs vécu pendant quinze ans. En 2002, elle poursuit ses études à Fianarantsoa, sans jamais laisser sa passion pour la musique de côté. Ayant un talent particulier pour la danse, elle y ajoute même une corde à son arc en devenant professeur de danse du Sud. Après l’obtention de son bac, elle revient à Tuléar où elle suit des études en géographie, puis en communication. En 2011, elle quitte le pays et s’installe au Canada où elle intègre la chorale dont elle fait partie même aujourd’hui. En 2013, elle est décidée à s’attaquer à son premier album. Aujourd’hui, elle est à la conquête des mélomanes malgaches.  Même à des milliers de kilomètres du pays, elle espère atteindre son objectif et convaincre ses compatriotes par ses compositions. En tout cas, on le lui souhaite !
Mahetsaka