Le Congrès Eucharistique National a été clôturé dimanche 25 août dernier. Retour à la routine. Ceux qui en ont tiré profit doivent se ressaisir. Les clients potentiels, mais temporaires, ont plié bagages. Oui, ils ont passé de beaux moments, surtout ceux qui n’ont jamais mis leurs pieds dans la partie nord.
Les chefs religieux, notamment l’archevêque d’Antsiranana Benjamin Marc Ramaroson, ont été salués car grandiose était l’organisation. Par dessus tout, ce haut dignitaire de l’Église catholique de la pointe de la Grande Ile a concrétisé un projet qui lui tenait à cœur : le lancement officiel du « Diocèse vert », une belle action qui restera à jamais gravée dans le marbre.
Joindre l’utile à l’agréable
Les autorités locales, à savoir le préfet d’Antsiranana Lucien Mananjara, le gouverneur de la région DIANA Taciano Rakotomanga, se sont investis pleinement. D’ailleurs, c’était une occasion de prouver aux Malgaches, et au gouvernement central en particulier, que les représentants de la région sont en parfaite synergie avec les initiateurs. Sous un autre angle, le paraître est également important, un atout. Alors, il faut se mettre sous les feux de la rampe. En vérité, cette logique implicite a tout simplement pour but de rappeler au petit peuple leur présence. Le congrès national de l’eucharistie a tissé davantage les liens entre les fidèles catholique par le biais de la prière. Noble est la mission. Mais, cette intention est malheureusement traduite de travers par les politicards. Endimanchés, ils adoptent une belle posture…
Néanmoins, les représentants du gouvernement central ont quelque part au moins le sentiment du devoir accompli. Monsieur Rakotomanga et son staff éprouvent une vive satisfaction. KNE (Kongresy Nasionalin’ny Eokaristia) a été effectué pendant qu’il était locataire de la Résidence place kabary. Bref, de loin ou de près, le comité était omniprésent pour mener à bien les activités. Donc, tout était sous contrôle…
Iss Heridiny