Dans une optique d’amélioration de la liste électorale et de promotion de la politique genre au niveau de la CENI, entrant également dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des droits de la femme, cette commission électorale a tenu un cadre de concertation, hier, à son siège à Alarobia. Le thème a été la « promotion du genre et liste électorale ». Suivant la révision annuelle de la liste électorale (RALE) 2019-2020, l’on a recensé 10 381 133 personnes dont 4 796 853 femmes. Lors de son intervention, le commissaire électoral Maria Raharinivonirina s’est posé la question : L’égalité homme/femme a-t-elle été atteinte ? Et d’enchaîner que beaucoup reste à faire, notamment concernant la participation à la vie publique et politique.
Promotion du genre. Ce cadre de concertation s’est fixé d’ailleurs comme objectif la promotion du genre à tous les niveaux. Il s’agit, entre autres, de la promotion de l’autonomisation et de l’émancipation des femmes et l’exhaustivité de la liste électorale en prenant en considération la composition de l’électorat. Il a été également question de rendre fiable la liste électorale, d’améliorer le taux d’inscription des femmes sur la liste électorale et de permettre la participation des femmes à toutes les étapes du processus électoral, à savoir électeurs, candidats, membres des bureaux de vote et observateurs. Mais d’autres paramètres sont en jeu, comme le désintéressement et la non-considération de la femme.
Dominique R.