
Madagascar se prépare à organiser des élections justes, libres et transparentes d’ici à 2018. Pour cela, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), celle qui est mandatée par la loi d’organiser les élections, veut à l’issue de l’atelier qu’elle a concocté avec le PNUD la semaine dernière, apporter quelques innovations en la matière. Philibert Hervé Andriamantsoa, vice-président de la commission, propose que « l’élaboration des listes électorales se rapproche de la proximité ». En effet, cette nouvelle démarche rentre dans le cadre de l’amélioration du processus électoral afin d’éviter, justement, les crises postélectorales. « Nous allons faire en sorte que tous les électeurs figurent sur les listes électorales, c’est pour cela qu’il faut que l’élaboration de celles-ci partent des Fokontany », a-t-il ajouté. A titre de rappel, lors des dernières élections de 2013, le problème y afférent n’a pas disparu dans la mesure où nombreux citoyens n’y ont pas été inscrits. Par la suite, des innovations seront à apporter pour le bon déroulement des prochaines. Toujours d’après le vice-président de la Ceni, les conditions générales relatives aux élections seront concernées par ces améliorations. Outre l’élaboration des listes électorales à partir des subdivisions administratives, il s’agit surtout de bien déterminer le financement des campagnes électorales et des partis politiques. La question du contentieux électoral sera également mise à jour.
Aina Bovel