
La correction des copies à l’examen du CEPE n’a même pas commencé que les doléances prennent déjà place.
Hier, une auditrice qui a pris parole au téléphone sur la radio Antsiva a fait part de son inquiétude quant à l’existence de deux gardiens d’école parmi les membres du jury à l’examen du CEPE session 2015-2016 au niveau de la Cisco de Morondava. « Nous en avons la preuve », dit-elle. Avant de continuer: « Nous craignons que cette mauvaise pratique des responsables n’engendre des impacts négatifs sur les résultats de l’examen ». Cependant, aucune précision quant à l’indication exacte de l’établissement dans lequel va avoir lieu cette intervention des gardiens dans la correction des copies n’a été fournie par cette source. D’ailleurs, la correction n’a même pas encore commencé. Questionné sur le sujet, la Dren de Menabe a catégoriquement rejeté l’existence d’une telle pratique dans sa circonscription. « Tous ceux qui sont mobilisés dans le cadre du CEPE sont des chefs d’établissement et des enseignants. Ce sont des fonctionnaires. Donc, il n’y a pas moyens d’introduire qui que ce soit en dehors du corps enseignant dans la surveillance ou la correction des examens. Ceux qui sont chargés du bon déroulement du CEPE ne permettront jamais qu’une telle pratique ait lieu », confie le Dren de Menabe.
Le calme partout. Hormis cette doléance, aucun incident majeur ne s’est produit hier, durant le jour de l’examen du CEPE, surtout pour les centres d’examen de la capitale. « Outre les petites difficultés classiques liées à l’oubli de convocation ou de pièce d’identité, tout s’est bien passé en général. Et comme tous les ans, il y a toujours eu des candidats qui ont manqué à l’appel », a affirmé un chef de centre dans le CEG Betsimitatatra aux 67ha Nord-ouest. Dans ce centre d’examen, 19 candidats sur 1210 ont été marqués absents. Et de leur coté, les parents d’élèves ont su se plier aux règlements pour le bon déroulement de l’examen. Par ailleurs, la sécurisation des centres d’examen a été renforcée, comme l’a déclaré le Dr Todisoa Andriamampandry, directeur général de l’Education Fondamentale et de l’Alphabétisation (DGEFA) auprès du ministère de l’Education Nationale (MEN). Le problème, le calcul, et la connaissance usuelle étaient les trois matières qui ont posé une certaine difficulté aux candidats.
Le poisson en vedette. Avec le soutien des parents, les candidats ont pu passer avec succès cet examen en vue de l’obtention de leur premier diplôme officiel. Beaucoup de parents ont préféré ne pas s’éloigner du centre d’examen lors de la pause déjeuner. Et comme par hasard, le poisson, friter ou en sauce, a figuré parmi les mets préférés à cette occasion. « Nous avons choisi le poisson grâce à ces nombreux apports nutritionnels pour notre enfant. Et puis, c’est succulent », a confié Noro Randrianiaina, mère d’une candidate au CEPE dans le centre d’examen d’Antanimbarinandriana. Un avis qu’elle partage avec tant d’autres parents qui ont également choisi le poisson au menu.
Explosion de… ballon. Plus de peur que de mal hier devant l’entrée principale de l’un des centres d’examen à Antanimbarinandriana. La panique a failli avoir lieu à cet endroit suite à une explosion d’un ballon de baudruche un peu trop gonflé par le commerçant. Encore sous le coup de la psychose causée par les attentats de Mahamasina, certains parents ont sursauté en entendant le bruit de la petite explosion. Bref, la question est de savoir que fait un petit commerçant de ballons de baudruche devant un centre d’examen?
Arnaud R.