Bien qu’il ne soit plus susceptible d’aucun recours, le verdict de la CES sur les Législatives de 20 décembre ferait l’objet des dénonciations et des critiques de la part des victimes.
Une source digne de foi a permis de savoir que la Cour Electorale Spéciale aurait annulé hier l’élection législative dans le district d’Antalaha. Election remportée haut la main par l’opérateur économique Laisoa Jean Pierre dit « Jaovato » avec 30,28% des voix contre 10,57% pour le deuxième de la course. D’après nos sources, la cause de cette annulation ne serait d’ordre technique, mais politique car des informations recueillies auprès de la CENI-T, l’élection législative dans le district d’Antalaha ne figure pas parmi les cas qui faisaient l’objet d’inquiétudes à cause des fraudes ou d’anomalies. 5 autres districts ne seraient pas l’abri d’annulation par la CES, à savoir Marovoay, Vohipeno, Ambilobe, Antsirabe I, Belo-sur-Tsiribihina et Ambositra. D’après une source auprès de la CENI-T, on n’a pas constaté de fraudes et d’anomalies dans certains de ces districts. Par contre, des candidats ont dénoncé ces fraudes et ces anomalies surtout dans les districts de Marovoay, d’Antsirabe I et de Belo-sur-Tsiribihina.
Des surprises ? En tout cas, la Cour Electorale Spéciale proclamera jeudi le 06 février son verdict sur les Législatives de 20 décembre. Elle annoncera en même temps le calendrier des Législatives partielles suite à ses décisions d’annulation. Les nouveaux députés se réuniraient en session spéciale le mardi 18 février pour élire le président de la nouvelle Assemblée nationale et constituer le bureau permanent. D’après les bruits qui courent, des surprises auraient lieu ce jeudi à Ambohidahy. Mais, de quelles surprises s’agit-t-il ? La Cour Electorale Spéciale présidée par le magistrat François Rakotozafy a été instituée pour créer des surprises ? Bon nombre de candidats s’inquiètent sur la démarche d’Ambohidahy dans le traitement des dossiers relatifs aux Législatives de 20 décembre. Certains candidats n’ont pas caché leurs inquiétudes à la communauté internationale. Raison pour laquelle cette dernière surveille de près actuellement les travaux de la Cour.
Recueillis par RAJAOFERA Eugène