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samedi, décembre 21, 2024
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Chaîne de valeurs cacao : Un politique orientée vers le commerce équitable

La distribution de richesses issues de la chaîne de valeurs cacao doit être équitable, selon le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation.

L’exportation de produits agricoles est frappée d’un impôt sur le revenu de 3%, selon la loi de finances initiale 2023. Les acteurs qui opèrent dans la chaîne de valeurs cacao affirment que c’est l’occasion de multiplier les transformations et réduire l’exportation à l’état brut.

La production et le commerce de cacao doit bénéficier à tous les acteurs qui entreprennent dans cette filière, selon le ministère en charge de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation. Selon les responsables auprès de ce département, le développement de la chaîne de valeurs cacao doit s’opérer dans un principe d’équité, pour que les paysans planteurs ne soient pas lésés, pour que tous les acteurs qui opèrent dans la filière soient gagnants et que la rentrée de devises étrangères soit maximisée. « Il y a eu un changement de membres au niveau du CNC (Conseil national du cacao). Madagascar est aujourd’hui reconnu mondialement pour le label cacao fin 100%. Nous sommes le seul pays d’Afrique qui dispose de cette reconnaissance. Au concours international Cocoa of Excellence Awards à Londres, le pays a obtenu une médaille d’or et deux médailles de bronze. Au mois de juin 2023, la Grande-île recevra la tenue du Sommet de l’ICCO (Organisation internationale du cacao) », a indiqué le ministère, pour soutenir que le cacao de Madagascar occupe une place importante, au niveau international.

Valeurs ajoutées. Par ailleurs, le ministère admet que de grands efforts restent à faire pour développer la chaîne de valeurs cacao. Il a cité la nécessité de poursuivre les actions de promotion du cacao de Madagascar, de soutenir la participation des opérateurs aux manifestations économiques internationales, de promouvoir la création de valeurs ajoutées et de renouveler les cacaoyers, dont la plupart sont déjà de vieilles plantes. Certes, l’exportation à l’état brut du cacao de Madagascar ne peut que conduire à un essor économique. Alors que les Japonais comptent importer des fèves de Madagascar, en grande quantité, les unités de transformation au niveau des zones de production de cacao – notamment dans le nord-est de la Grande-île – se multiplient. Pour les opérateurs économiques qui entreprennent dans cette chaîne de valeurs, le cacao de Madagascar devrait servir, en premier lieu, à promouvoir des produits du label « Vita Malagasy ». En outre, ils soutiennent que le commerce extérieur de cacao doit apporter des impacts significatifs sur la qualité de vie des paysans producteurs.

Antsa R.

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1 COMMENTAIRE

  1. Du baratin !
    Du baratin …indigne du ministre de la MCC .
    Non , il ne faut pas sacrifier le cacao malgache au rapport de devises étrangères, dont les paysans ne voient et ne verront jamais la couleur . C’est l’occasion rêvée et le devoir national impératif de la matérialisation du One district , One… » , par le moyen de joint venture avec les candidats importateurs , les Japonais plus spécifiquement . Déjà , on brade le thon ( épuisable) à 0,22€/kg , pareil pour toutes les cultures d’exportation et/ou de rente (rente pour les intermédiaires, pas pour les paysans producteurs) …
    Oui, le label malagasy de « cacao fin » devrait et doit pouvoir se justifier du champ à la vitrine , du paysan producteur au consommateur exportateur . Encore une fois , non à la chasse imbécile aux devises… étrangères aux besoins des agriculteurs .

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