Des proches de Bekasy Johnfrince, indiqué comme l’un des gros bonnets du trafic de bois de rose avancent qu’il répondra présent à la convocation de la chaîne pénale ce jour en toute sérénité parce qu’il souhaite tout autant que la justice que la vérité éclate enfin au grand jour dans cette affaire. En effet, à l’instar de tous les opérateurs légaux travaillant dans le domaine de l’exportation des bois, cet originaire de la SAVA faisait partie de ceux qui ont obtenu des agréments du temps de la Transition, à l’époque, les dirigeants avaient autorisé l’exportation des stocks de bois de rose moyennant le paiement d’une redevance fixe de 72 millions d’Ar par container. La « task force » mise en place à cet effet avait toutefois limité l’agrément à 25 containers pour chaque envoi, mais les stocks n’ont pas encore été épuisés que la task force avait été démantelée.
Les opérateurs avaient lancé des appels incessants à l’endroit des autorités pour que celles-ci procèdent à un véritable inventaire des stocks qu’ils avaient encore en leur possession mais en vain. Si cet inventaire avait été effectué dans le temps, tous les problèmes actuels n’auraient jamais eu lieu parce que les enquêteurs auraient pu constater par eux-mêmes qu’il s’agissait d’anciens stocks et qu’il n’y avait plus ni nouvelles coupes ni exportations depuis. Ce qui, d’après nos sources, suffit à démolir toute la crédibilité des faits reprochés à cet opérateur datant de 2013 alors que tous ses stocks existent depuis 2009.
D.R