A deux mois exactement des élections sénatoriales, les états-majors politiques se mobilisent. L’objectif étant de ravir le maximum de sièges à la Chambre haute. 63 sièges à pourvoir. 42 seront élus par de grands électeurs composés notamment de maires et de conseillers municipaux et communaux et les 21 restants nommés par le Président de la République. Une revue à la hausse par rapport au nombre des sénateurs du temps de Ravalomanana qui était de l’ordre de 33. Notons que le conseil des ministres de la semaine dernière a fixé par décret le nombre des membres du futur Sénat.
Membres élus. Faut-il rappeler que l’article 81 de la Constitution stipule que « le Sénat représente les collectivités territoriales décentralisées et les organisations économiques et sociales. Il comprend pour deux tiers, des membres élus en nombre égal pour chaque province, et pour un tiers, des membres nommés par le président de la République, pour partie, sur présentation des groupements les plus représentatifs issus des forces économiques, sociales et culturelles et pour partie en raison de leur compétence particulière ».
Etoffer leurs rangs. Comme c’est déjà annoncé, les sénatoriales auront lieu le 29 décembre prochain. Il se pourrait ainsi que les noms des sénateurs qui vont siéger au sein de cette Institution seront connus au début de l’année. Pour l’heure, les grands partis, entre autres Hvm, Tim et Mapar, lorgnent ainsi sur les indépendants pour étoffer leurs rangs en vue des élections sénatoriales. Toujours est-il que les indépendants ont pu placer 270 maires sur l’ensemble du territoire. Un score non négligeable. Des résultats qui ne laissent pas indifférents les formations politiques. Dans tous les cas, la bataille s’annonce rude pour partir à la conquête du sénat. Sans parler de celui ou celle qui va siéger au perchoir de la Chambre haute.
Dominique R.