
Confiance. Les relations de Madagascar avec les bailleurs de fonds se poursuivent dans de meilleures conditions, comme en témoigne la participation du pays à une conférence virtuelle de haut niveau sur les catastrophes naturelles et le changement climatique, organisée hier par le FMI.
A l’honneur. Mieux, la Grande Île était à l’honneur puisque le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, figurait parmi les panélistes aux côtés de la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, et de la Première Ministre de la Barbade Mia Mottley. Une rencontre d’une très haute importance quand on sait que Madagascar, en raison de sa situation géographique et de sa topographie, est l’un des pays les plus vulnérables au monde au choc climatique et aux catastrophes naturelles. Pratiquement chaque année, les graves catastrophes comme les cyclones engendrent d’importants dégâts matériels et humains. Raison pour laquelle d’ailleurs, la communauté des bailleurs de fonds intervient toujours pour appuyer le pays dans la lutte contre les effets néfastes des inondations par exemple. En tout cas, la participation de Madagascar à cette conférence a permis, une fois de plus, de renforcer les relations avec les bailleurs dont, en premier lieu, le FMI.
Confiance. Le Fonds Monétaire International qui, rappelons-le, a confirmé sa confiance à travers le nouveau cadre de coopération sur la Facilité Élargie de Crédit. Et son appui aura son pesant d’or car le patron des bailleurs est appelé à aider Madagascar en intégrant la modélisation du changement climatique dans l’évaluation des risques budgétaires, et évaluer les ressources nécessaires pour les plans d’atténuation. On rappelle que Madagascar dispose d’une Stratégie Nationale de Gestion des Risques et des Catastrophes (SNGR) dont l’objectif est de renforcer la résilience aux effets des catastrophes naturelles. En tout cas, cette participation du ministre de l’Economie et des Finances à la conférence virtuelle sur les catastrophes naturelles et le changement climatique, revêt une importance particulière quand on sait que sous l’impulsion du FMI, les bailleurs de fonds envisagent de mettre en place un important programme mondial de financements se chiffrant à des centaines de milliards de dollars. La Grande Île aura évidemment sa part.
R.Edmond.