Il faut mesurer les pertes et les dommages liés au changement climatique, afin de les quantifier et d’y répondre d’une façon juste et adaptée au contexte national spécifique du pays. C’est ce qu’a soutenu Olufunso Somorin, expert principal régional à la BAD (Banque africaine de développement), lors d’une session organisée en marge de l’édition 2022 de la Semaine africaine du climat, qui s’est tenue à Abidjan, en Côte d’Ivoire. D’après ses propos, il faut prendre en compte les pertes qui surviennent, même dans les cas où des actions préventives d’adaptation climatique ont été prises. Profitant de cette lancée, la conseillère principale en diplomatie et géopolitique climatique à l’Africa Climate Foundation, Fatten Agad, a appelé à produire un rapport qui ferait office de guide de référence et de base pour l’évaluation des pertes et dommages liés au climat. « Il a déjà été prouvé que l’impact socio-économique de la pandémie de Covid-19 a été très fort, et leur ajouter le fardeau du financement de quelque chose comme les pertes et les dommages serait injuste », a-t-elle déclaré. Bref, le constat était unanime. L’Afrique est le continent le plus vulnérable au changement climatique.
Antsa R.