
«Nous ne déclinons pas les changements tendant vers une amélioration. Nous n’acceptons toutefois pas l’anéantissement des efforts déjà menés dans le cadre de l’amélioration du système d’enseignement technique et de formation professionnelle». Ce sont là les propos de Louis Désiré Razafimahatratra, enseignant au Lycée technique d’Alarobia lors d’une manifestation organisée par les enseignants des établissements techniques de la capitale dans les enceintes du ministère de l’emploi, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle hier. Une manifestation qui avait pour objectif d’interpeller le nouveau Premier ministre Christian Ntsay sur la nécessité de «garder la structure actuelle du ministère de tutelle». Louis Désiré Razafimahatratra de faire savoir que «le changement de la structure établie en ce moment pourrait faire perdre toutes les avancées déjà acquises. Avancées qui concernent aussi bien l’emploi, la formation professionnelle que technique». Ainsi, les enseignants des établissements techniques redoutent un changement qui ne devrait pas permettre de continuer les efforts entrepris sur sa lancée. Situation qui pourrait arriver, si le prochain ministre décide de tout chambouler et de faire fi des actions menées dans l’optique du PNEFP ou Plan Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. L’histoire l’a démontré à maintes reprises, la continuité de l’État ne fait pas partie des pratiques de nos dirigeants. Reste à savoir si le prochain ministre de l’Emploi fera l’exception.
José Belalahy