La signature de la Charte relative à l’accès à l’information et au partage de connaissances a été lancée officiellement hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano. Près d’une trentaine d’entités a été invitée à cette cérémonie, mais 26 ont signé la Charte, à l’exemple du Trésor public, ministère du Commerce, Samifin, Bianco, Chambre de commerce et d’industrie, ministère des Mines, l’ONE, Archive nationale, Académie Malagasy, FJKM, etc., bref, des organismes disposant d’informations publiques. Comme par hasard, les organisations disposant d’informations économiques n’ont pas encore signé la Charte. L’Institut national de la statistique, la Banque centrale, les services des impôts et des douanes ont pourtant été invités à la cérémonie de lancement de la signature. Pour d’autres, signer cette Charte est une évidence. « Cela coïncide déjà avec nos engagements. Notre site www.cnlegis.gov.mg a déjà été lancé en juin 2012, pour faciliter l’accès à l’information publique. On y trouve toutes les références et les états des textes de loi depuis 1897, ainsi que les corps de ces textes », a affirmé Stefana Rakotomanga Andrianarivonasolo, directeur du Centre national LEGIS au sein de la Primature.
Facilitation. D’après l’Observatoire national de l’intégrité (ONI), qui a lancé le projet de charte d’accès à l’information et de partage de connaissances, en partenariat avec le PGDI (Projet de gouvernance et de développement institutionnel), le but est de lancer un processus d’adoption et de suivi de l’accès à l’information publique. « L’idée est de dresser une charte plus souple et incitative avec une adhésion volontaire et un vrai engagement des signataires. Il s’agit d’inciter les responsables à l’adhésion au processus et de pousser la mise en œuvre du mécanisme conformément aux 12 principes qui régissent la charte », ont informé les représentants de l’ONI. En effet, les institutions sont invitées à mettre en place des dispositifs facilitant l’accès à l’information publique dont elles disposent. La cérémonie d’hier n’était qu’un début, car l’ONI compte promouvoir la charte dans toutes les régions de la Grande-île.
Antsa R.