Certains élèves en classe de seconde ont du mal à choisir leurs séries pour le baccalauréat alors que ce choix est crucial pour la poursuite des études supérieures et la vie professionnelle. Le projet « ny asako rahampitso » appuie les lycéens à trouver leur voie.
Bien choisir ses études permet d’avoir la motivation indispensable pour s’y investir pleinement, étudier avec assiduité et ainsi parvenir à la réussite. Les années de lycée sont celles des premiers vrais choix d’orientation, ce qui n’est pas toujours le cas. « Le conseil des classes du dernier trimestre de la classe de seconde déterminera le choix final des séries des élèves pour les classes de première et terminale. Ils seront évalués par les enseignants en fonction des notes qu’ils ont obtenues pour les matières scientifiques et littéraires tout au long de l’année scolaire. Certains d’entre eux choisissent l’option littéraire ou scientifique à cause de la pression de leurs parents ou veulent tout simplement imiter leurs camarades », selon le proviseur du Lycée Jean Joseph Rabearivelo (LJJR), Hoby Rakotomalala Rabarison.
Orientation
Pour mieux orienter les élèves, le Rotary Club Antananarivo Ainga organise depuis hier « ny asako rahampitso » dont le coup d’envoi s’est tenu au LJJR. Plus de 450 intervenants issus de la fonction publique et du milieu professionnel privé y participeront jusqu’au 28 avril. Pour Antananarivo, 5625 lycéens répartis dans huit établissements en seront les bénéficiaires. Pour cette 15ème édition, le projet sera étendu à Ambatondrazaka, Toliara et Mahajanga. Les chaînes nationales diffuseront également leurs interventions pour que tous les élèves puissent s’inspirer du parcours des intervenants, renchérit à son tour le président du Rotary Club Antananarivo Ainga, Serge Thierry Tsitoara. Il a également souligné dans la foulée que les résultats des précédentes éditions sont fructueux. Santatra Andriamalala, élève en classe de seconde au LJJR, espère trouver sa voie à travers les interventions des intervenants. « J’aspire à devenir gendarme mais les conditions requises pour exercer ce métier me sont encore inconnues. J’espère que ce projet me permettra de découvrir tous les aspects de ce métier », espère-t-elle.
Narindra Rakotobe
