
Un groupe qui n’est plus à présenter. Cette jeune relève bat haut et fort la scène musicale avec son énergie, sa générosité, son talent. Ce 7 janvier, il est à (re)découvrir au Fara West Faravohitra.
Rythmes groovy, phrasé soul hip hop, ambiances trip hop qui sait se faire romantique quand il le faut, Christelle Ratri est ce mélange délicieusement épicé, à la fois étonnant et détonant ! Une musicienne impulsive qui sait mêler son instinct à sa sensualité. Elle sort des cadres, emprunte de nouveaux sentiers… et apporte un souffle nouveau. Elle gratte, elle tape, elle pince, elle chante. Rêveuse dans ses ballades, sa voix sait se faire sûre, elle coule et rassure comme une source tranquille mais quand elle lance son flow, hors d’elle c’est un torrent d’énergie qui jaillit. Avec son trio, Christelle Ratri en envoie souvent. Avec son groupe, les mélomanes sont gâtés. Tous les moments sont à vivre intensément et sans modération. Cette fois cependant, le groupe va donner un show moins groovy, « une formule qu’ils ont voulue plus soft afin de préserver le cadre convivial de notre terrasse. Une attention de leur part qui nous touche », selon les maîtres de lieux. L’occasion donc pour les amoureux de bonne musique de redécouvrir le trio autrement et de voir Christelle Ratri, peut-être sous un autre angle, plus féminin.
Un excellent trio. Vous avez dit prodige ? Les uns l’aiment pour son look déjanté. D’autres sont sous le charme parce qu’elle joue d’un instrument généralement destiné aux hommes. Si la plupart des femmes se contentent de rester derrière un micro ou au mieux, jouent du piano, Christelle Ratri, elle est tombée en amour pour une… quatre cordes. Atypique pour une jeune femme ! Celle qui accompagne Mafonja à la basse ne s’est plus arrêtée. C’est l’Esperanza Spalding malgache ou mieux, Jaco Pastorius version féminine. Quand elle n’est pas aux côtés de mafonja, elle parcourt les scènes avec son grand frère car pour eux, la musique se joue en famille. Andry Mika Benhkeli, lui aussi est un virtuose. Ses nombreuses collaborations avec de nombreux artistes de renom comme Arison Vonjy ou Fanja Andriamantena en témoignent. Le troisième maillon de la chaîne n’est pas moins talentueux. Il est même reconnu sur la scène musicale pour avoir été à l’affiche des précédents Madajazzcar ou pour avoir accompagné des groupes comme Tovo J’hay. Ce 7 janvier, accompagnés de ce dernier qui, outre son complice de scène est également son mari, à la batterie, la petite sœur et le grand frère vont investir le Fara West Faravohitra. Une soirée qui s’annonce inédite et pleine de surprises !
Mahetsaka