Pauvre petit pays riche
Ce titre est inspiré d’une chansonnette de « je ne sais qui » intitulée –Pauvre petite fille riche-, elle raconte l’histoire malheureuse d’une fille issue d’une famille fortunée mais triste parce qu’elle vit un amour transi et désespéré.
Mais l’objet de notre propos ici concerne un pays , un de ces Etats champignons du désert , petit, minuscule ne s’étendant que sur 11 400 km2 pas plus grand que le district de Miandrivazo chez nous.
Petit, mais riche avec un PIB par habitant de 18 789 US$, chiffre élevé car le pays est assis sur une réserve gigantesque de bonbonne de gaz estimée à 25 400 milliards de mètres cubes, ce qui correspond à plus d’un siècle d’exploitation. Si riche qu’il s’est doté d’infrastructures valant 220 milliards de US$ avec 350 millions rien que pour la climatisation pour acceullir la Coupe du monde de football cette année.
Non ! Il n’est pas pauvre comme dit le titre, mal aimé oui. Malgré ces dépenses colossales. Le pays doit se sentir amoindri dans le concert des nations, ce qui est contraire à l’objectif général recherché. «Très présentes en Europe, la défiance et les critiques à l’encontre du pays hôte de la Coupe du monde ont bien moins d’écho dans le reste du monde » titre le journal, Le Monde. Peut être l’Europe ne l’adoube-t-il pas mais étant donné le rôle de faiseur d’opinion du vieux continent dans le monde. « Quand l’Europe émet une opinion,il en restera toujours quelque chose. » Mais que lui reproche t-on au point de bouder un évènement que des milliards de personnes attendent normalement avec impatience.
D’abord, on lui reproche sa façon de concevoir les droits humains. Officiellement les médias occidentaux attribuent la mort de 65 000 ouvriers dans la construction de ces infrastructures. Les conditions de travail et les traitements qu’on leur a infligés seraient la cause de ce nombre élevé.
Puis l’homophobie officielle de l’Etat serait condamnable car contraire aux droits humains prônés en Occident.
Ensuite, le bilan carbone de la réalisation des infrastructures et du déroulement de cette coupe serait désastreux.
Enfin, et pas des moindres, les conditions d’attribution de la compétition seraientt entachés d’actes de corruption. Le tout enrobé de l’absence de démocratie et de transparence dans la vie publique au Qatar.
Donc la petite princesse est devenue un vilain petit canard. M.Ranarivao
Pauvre petit pays riche : Ce titre est inspiré d’une chansonnette de « je ne sais qui » intitulée –Pauvre petite fille riche-, elle raconte l’histoire malheureuse d’une fille issue d’une famille fortunée mais triste parce qu’elle vit un amour transi et désespéré.
Mais l’objet de notre propos ici concerne un pays , un de ces Etats champignons du désert , petit, minuscule ne s’étendant que sur 11 400 km2 pas plus grand que le district de Miandrivazo chez nous.
Petit, mais riche avec un PIB par habitant de 18 789 US$, chiffre élevé car le pays est assis sur une réserve gigantesque de bonbonne de gaz estimée à 25 400 milliards de mètres cubes, ce qui correspond à plus d’un siècle d’exploitation. Si riche qu’il s’est doté d’infrastructures valant 220 milliards de US$ avec 350 millions rien que pour la climatisation pour acceullir la Coupe du monde de football cette année.
Non ! Il n’est pas pauvre comme dit le titre, mal aimé oui. Malgré ces dépenses colossales. Le pays doit se sentir amoindri dans le concert des nations, ce qui est contraire à l’objectif général recherché. «Très présentes en Europe, la défiance et les critiques à l’encontre du pays hôte de la Coupe du monde ont bien moins d’écho dans le reste du monde » titre le journal, Le Monde. Peut être l’Europe ne l’adoube-t-il pas mais étant donné le rôle de faiseur d’opinion du vieux continent dans le monde. « Quand l’Europe émet une opinion,il en restera toujours quelque chose. » Mais que lui reproche t-on au point de bouder un évènement que des milliards de personnes attendent normalement avec impatience.
D’abord, on lui reproche sa façon de concevoir les droits humains. Officiellement les médias occidentaux attribuent la mort de 65 000 ouvriers dans la construction de ces infrastructures. Les conditions de travail et les traitements qu’on leur a infligés seraient la cause de ce nombre élevé.
Puis l’homophobie officielle de l’Etat serait condamnable car contraire aux droits humains prônés en Occident.
Ensuite, le bilan carbone de la réalisation des infrastructures et du déroulement de cette coupe serait désastreux.
Enfin, et pas des moindres, les conditions d’attribution de la compétition seraientt entachés d’actes de corruption. Le tout enrobé de l’absence de démocratie et de transparence dans la vie publique au Qatar.
Donc la petite princesse est devenue un vilain petit canard.
M.Ranarivao