Dans une chronique, « Autopsie d’une mort préméditée », datée du 15 mars 2021, on le voyait comme mort professionnellement parlant, après sa déconvenue à la tête de la CAF (Confédération Africaine de Football), mais c’est mal le connaître, « un sphinx ne meurt jamais,» dit-on, « il renaît toujours de ses cendres ». La preuve, lui qu’on voyait fini, le revoilà réapparu tout guilleret comme jamais à Tsimbazaza. Les néo députés comme les réélus s’empressent de se faire prendre en photo avec lui. Tout le monde reconnaît l’homme au costume gris comme il était avant comme si de rien n’était.
Les accusations qui lui ont mis en disgrâce de son siège de président d’une grande et prestigieuse organisation continentale, n’ont pas existé, comme s’il rentrait seulement de longues vacances.
N’en déplaisent à ces détracteurs, cet enfant de Tamboharano, sa ville natale, est vraiment un « mahery andro (né sous une bonne étoile » lui qu’on a accusé publiquement de détournement de fonds, de coupable d’harcèlements sexuels entre autres, on pensait qu’il allait s’exiler quelque part à l’étranger pour fuir cette fois le châtiment public local. Non, il est entré à Majunga, sa ville de prédilection, pour être entouré de ses amis de toujours et surtout se ressourcer. Il a commencé prudemment son retour en étant parmi les organisateurs d’un petit tournoi sportif régional, puis il est monté d’un cran en étant membre d’un groupe critiquant « l’oppression » acharnée dont sont des victimes les enfants de la province de Majunga ( dont la ministre « bonbon sucette ») et ne s’arrêtant pas là, il se lance comme candidat aux législatives de 2024. Et pour enfin se remettre en selle, ce vrai homme de pouvoir arrive triomphant à l’Assemblée nationale.
M.Ranarivao