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samedi, juillet 19, 2025
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Chronique de Mickey : Jhonny, « le kopi-kole » devenu The Voice

L’Amérique était loin en ce temps là. Voilà qu’elle nous fut  proche par prisme interposé, Elvis Presley et James  Dean étaient venus à nous, en plus dans une langue compréhensible. Nombreux étaient les candidats  à cet exercice mais lui dépassait tout le monde de la tête et des hanches, l’imitation était telle que l’image extraite était aussi réelle sinon plus que le modèle lui-même. La magie a opéré, la Voix de son maître  s’est métamorphosée en Vogue.

Stop ! Mea culpa, quelles âneries j’ai pu raconter en supposant que Johnny n’était qu’un ersatz de vedettes américaines ou qu’il n’était qu’un pur produit du show business… Encore   pardon, qu’il accepte mes excuses avant qu’on ne le mette en terre aujourd’hui quelque part dans les Antilles françaises. Il a fallu que je voie une émission de FR3 sur le chanteur pour que la vérité me soit révélée. Sur sa naissance et son enfance, d’abord, « Fils de personne » il l’a été vraiment puisque son père, ce fameux Smet n’a voulu le retrouver que par intérêt. Puis, son enfance d’artiste, il a voulu très tôt  vraiment apprendre la comédie et la musique. ll a été pris, entre de bonnes mains  comme celles  de personnes sérieuses comme Serge Reggiani, Charles Aznavour, l’auteur de « Retiens la nuit » excusait du peu. Enfin, «Hey Joe » de Jimmy Hendrix, j’ai cru toujours  que ce n’était qu’une vulgaire  traduction qu’il a faite, or ils étaient vraiment amis et c’était le génial guitariste qui  lui a demandé  de sortir en même temps le disque, l’un en anglais l’autre en français. En fait, sa discographie  n’est en fait que l’histoire de sa vie. Sa disparition à quelques jours près de celle du grand romancier journaliste politicien Jean d’Ormesson a fait naître la polémique  comme quoi on ne peut mettre au même  rang les deux décès. Un grand de la littérature ne se compare pas avec quelqu’un qui pousse des chansonnettes !  Finalement, on a opté pour les obsèques nationales (avec tout le protocole) pour l’académicien  et au rocker des obsèques populaires  défilé s d’amis et tout  le monde  dans  un mode simple  mais solennel et  vous savez où était  le monde. Les quatre générations  défilant ou amassé le long du cortège funèbre ont prouvé que près de soixante ans de métier ne peut se reposer que sur  une communion  de  reconnaissance et de respects réciproques, celle qui vient du cœur même si on appelle le genre de variétés.

M.Ranarivao

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