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samedi, juillet 5, 2025
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Chronique de Mickey : Les îles éparses une  mariée trop belle  pour nous

Il   est   d’usage  à Madagascar  que ceux qui partent dans d’autres contrées ramènent lors de leur retour en signe d’affection pour ceux qui sont restés sur place le « Voan-dalàna ». Cette fois-ci l’attente est autrement plus forte que les autres fois car l’on attend que leur panier contienne , la restitution  à la Grande île de ce qu’on appelle les « Îles éparses » composées des îles Glorieuses, Juan de Nova, Bassas da India et Europa (Quid de l’île Tromelin ?). Question maintes fois mises sur le tapis  par l’opinion mais que les gens du pouvoir ont esquivée  avec  des formules plus ou moins démagogiques. Cette fois, l’on ne peut plus botter en touche, vu que lors de la campagne électorale, le candidat devenu président a promis « partout, en tous lieux » qu’il en a fait serment. La formulation de la demande est cette fois sans équivoque : « Je demande solennellement et officiellement à M. le président de trouver une solution pour la gestion ou la restitution des îles Eparses à Madagascar… »  En vertu de quoi ? D’une résolution de l’assemblée générale des Nations unies du 12 décembre 1979, ordonnant leur restitution.  Restitution dit le droit rappelle un orfèvre en matière de Droit International, en la personne du Professeur Raymond Ranjeva.  « Ma volonté est que nous ayons un dialogue pour aboutir à une solution commune. Le sujet mérite mieux que des recours juridiques, des contentieux et un mauvais débat. Nous allons lancer un travail conjoint pour aller vers une solution de développement commun dans la zone économique actuelle », a répondu le président français. L’enjeu est donc de taille sur le plan économique et stratégique que les deux s’acheminent clairement vers  un compromis ,la « cogestion » mais même  elle ne se fera pas  facilement.  Notre ministre   des Affaires étrangères a  annoncé  déjà que « La sécurisation de ces  îles serait pas assurée, par manque de moyens», en plus des voix discordantes s’élèvent des deux  côtés, comme celles  des Mahorais qui annoncent leur refus d’une éventuelle  cession sans parler  de celle des extrémistes en métropole. A  Madagascar, les opposants de Rajoelina ont déjà crié au scandale sur la dotation de 80 hectares pour l’industrie mauricienne, qu’en sera-t-il d’un éventuel contrat de cogestion des îles éparses ? La mariée est –elle trop belle que nous ayons peur de ne pouvoir la garder seul  mais avec sa famille ? Pauvre Radama ,Rasalimo ne viendra pas à Miandrivazo.

M.Ranarivao

 

 

 

 

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