Dans le cadre de son voyage à Madagascar, la secrétaire d’Etat française chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, sera reçue par le président de la République demain. Selon le programme officiel de ce membre du gouvernement français, l’entretien est prévu se dérouler en fin de matinée, au palais d’Etat d’Ambohitsorohitra. Cette visite est d’usage dans le cadre d’un voyage officiel d’un rang de ministre, mais les sujets qui pourraient s’y inviter risquent d’être brûlants compte tenu des questions qui ont animé les relations bilatérales franco-malgaches ces derniers temps.
À la traîne
Sur le plan économique, la finalisation du dossier sur la construction de la centrale hydroélectrique de Sahofika, dont le financement est évalué à quelques centaines de millions d’euros avec une grosse participation française, est un sujet qui tient une place prépondérante dans la diplomatie française à Madagascar. En septembre de l’année dernière, l’ancien ambassadeur français Christophe Bouchard, a confié à notre rédaction que le dossier Sahofika est encore à la traîne alors qu’il souhaitait « que les choses puissent aller le plus vite possible ». Pourtant, jusqu’à présent, les vœux du diplomate ne sont pas toujours exaucés. Le gouvernement se mure dans un silence de cathédrale à ce sujet et aucun avancement n’a jamais fait l’objet d’une publication officielle. La secrétaire d’Etat française chargée des partenariats internationaux pourrait, à cet effet, rebondir sur le sujet demain à Ambohitsorohitra. Même si de l’autre côté, la question des îles éparses reste toujours un sujet préoccupant pour la partie malgache. La revendication malgache de ces îles a jeté un coup de froid sur les relations franco-malgaches. Mais les discussions entre la France et Madagascar sont au point mort depuis novembre 2019 au point de croire que le gouvernement aurait volontairement pris ses distances sur ce sujet épineux.
Financement
Après un voyage de deux jours en Côte d’Ivoire, Chrysoula Zacharopoulou est dans nos murs depuis hier et quittera le pays ce mercredi lorsqu’elle aura assisté, le jour même, à la 37ème réunion ministérielle des pays membres de la Commission de l’océan Indien. Elle représente la France à cette occasion et ne chôme pas jusqu’à mercredi. La secrétaire d’Etat française profitera de son premier voyage à Madagascar pour faire un tour, aujourd’hui, à Mahajanga afin d’ « observer les effets du changement climatique sur un écosystème particulièrement fragile, la mangrove de la baie de Bombetoka, dans le cadre d’un projet de l’Institut pour la recherche et le développement ». Elle rencontrera, à cet effet, dans les locaux de l’Alliance française dans la capitale du Boeny, des femmes vivant de leur travail dans la mangrove. Demain, son agenda est plutôt marqué par des visites à connotation caritative et culturelle, avec ce programme au temple FJKM Manarintsoa 67ha où la secrétaire d’Etat française s´intéressera au « Programme Nutrizaza ». Chrysoula Zacharopoulou ne manquera également pas de visiter, demain, l’Alliance française de Tananarive. Après une signature de deux conventions de financement entre l’Agence française de développement et le gouvernement malgache, au ministère des Finances à Antaninarenina, elle terminera sa journée de demain par une visite à l´Akamasoa du père Pedro, à Andralanitra.
Rija R.
Le dj ne pourra rien revendiquer. La stratégie mettant un hors la loi qui a commis un coup d’état au pouvoir validé par une élection ne vient pas de son petit cerveau. Il a plutôt intérêt à obéir et être reconnaissant et enfin espérer avoir toujours la confiance de ses maîtres.
Difficile pour une Nation de faire une génuflexion ou une courbette et dire :
Votre Vassal !!! Inacceptable.
Pour se faire respecter particulièrement par les instances internationales, il nous faut sans doute ,faire preuve de respect réciproque si tant est que le poids de la dette publique des parties inspire à la réflexion.
Mada a à faire valoir ses atouts non négligeables.
C’est très difficile d’accepter en effet que la nation toute entière soit entrainée dans la servitude puisque celui qui dirige est un produit formaté , un vassal de première classe. Comment avoir la tête fière quand on n’a le dos plié à force de courbettes?