Le CHUJRA accueille quotidiennement environ 600 patients et ne dispose que d’une seule ambulance qui n’est plus en état de fonctionner depuis presque deux ans déjà.
Le besoin en ambulance est réel au Centre Hospitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona ou CHUJRA. Cet établissement ne dispose que d’une ambulance fonctionnelle si l’on s’en tient aux explications de son directeur, le Professeur Toky Mamin’ny Aina Rajaonahary. Une situation qui a handicapé de façon conséquente la prise en charge et l’évacuation des patients vers le centre hospitalier. La réception de trois ambulances effectuée hier arrive à point nommé et rentre dans le cadre du programme de coopération du Japon intitulé « Dons aux micro projets locaux contribuant à la sécurité humaine». Cela devrait permettre à l’hôpital de répondre au défi qu’elle rencontre et de renforcer les moyens et dans les capacités de l’hôpital. Ce que Lucienne Raveloson, présidente fondatrice de l’Association Entraide ayant contribué à l’octroi par le gouvernement Japonais de ces véhicules confirme. « Le fait pour l’hôpital de disposer de ces ambulances répond à un besoin fondamental d’un établissement d’une envergure comme le CHU JRA. Cela répond également aux besoins des familles malgaches qui méritent d’être pris en charge médicalement avec des matériels et équipements aux normes ».
En cours. Si les véhicules ont été remis hier, la question relative aux tarifs des trajets reste encore à l’étude d’après le Pr Toky Mamin’ny Aina Rajaonahary. « La fixation des tarifs devrait prendre en compte les intrants et les équipements médicaux existants dans chaque véhicule » note le directeur de l’établissement. Avant de rassurer que les prix ne devraient pas être trop élevés. « Le CHUJRA est un hôpital public, le tarif des trajets devrait ainsi se concorder à cet esprit de service public », nous a-t-il confié. Le Pr Toky Mamin’ny Aina Rajaonahary a ensuite pris l’exemple du tarif appliqué avec les anciennes ambulances qui était de 20 000 ar par trajet. Sur cette question précise, Lucienne Raveloson a interpellé les responsables sur l’importance de considérer le pouvoir d’achat des Malgaches. « Il faut que le coût du trajet ne soit pas une charge pour les patients et leurs familles » conclut-elle.
José Belalahy