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mardi, juillet 2, 2024
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Cinéma : « Templar », princes et princesses de la cascade

Séance de tournage avec les cascadeurs professionnels de « Templar ». (crédits photos : Templar)

Ils et elles sont 15 jeunes férus d’arts martiaux, 11 hommes, 3 femmes et une « camérawoman », à composer l’association « Templar ». Templar, jusqu’à présent et de mémoire de cinéphile amateur, est la première association de cascadeurs de Madagascar. Fondée par Mahefasoa Ranarivony en 2017, « notre base c’est la cascade martiale, la chorégraphie de combat. Avec des scènes où des personnages peuvent tomber des escaliers, un autre est projeté sur des planches en bois… », fait-il savoir. Des protections et des techniques sont alors nécessaires. Souvent les vrais professionnels œuvrent en silence. Tant et si bien que depuis sa création, ces jeunes ont déjà travaillé avec une production kényane et française. « Nous ne pouvons pas donner de détails puisque nous avons signé un contrat de cconfidentialité », concède Mahefasoa Ranarivony. 

Et de poursuivre, « à Madagascar le secteur cinéma est encore délicat, parce qu’il n’y a pas encore une politique du cinéma claire qui puisse rassurer les investisseurs ». En attendant, Templarse destine au marché extérieur. Parce que trois minutes à se casser la figure dans une « baston » chorégraphiée, équivaut à un mois de préparation. « Quand nous travaillons avec des professionnels, nous devons être calés et précis. Être autant professionnels pour éviter de générer du désordre », parce que le « temps cinéma » est aussi de l’argent. À Madagascar, faute de moyens, Templar se concentre sur la chorégraphie de combat. Difficile pour l’instant de sacrifier des voitures dans des courses poursuites, ou faire une gigantesque explosion dans un décor à 10 000 dollars…

L’objectif de Mahefasoa Ranarivony est simple, tout d’abord « l’idée est venue des films que je regardais étant petit. Ensuite, sur comment améliorer l’action au cinéma malgache en proposant des produits de qualité. Voilà pourquoi nous ne tournons pas dans ces films faits en une heure, c’est une question de qualité. Par contre, si un réalisateur malgache sérieux et professionnel nous contacte et qu’il met en valeur notre travail, nous le ferons même gratuitement ». Pour les techniques et les astuces, les membres suivent des séminaires en ligne effectués par des professionnels étrangers. Ils et elles étudient aussi les vidéos de tutoriel sur les réseaux sociaux.  

Maminirina Rado

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