Le Centre International d’Opportunités d’Affaires (CIOA) basé à Toulon en France, opère depuis 20 ans en créant un réseau de plus de 300 000 entreprises membres issus de 141 pays. Madagascar n’est pas en reste car le CIOA-Madagascar y est déjà installé depuis trois mois avec plus de 70 membres. « Notre objectif est de créer des liens d’affaires pour tous les acteurs, notamment les vendeurs et les acheteurs. Nous aidons les entreprises à mieux acheter ou vendre, à trouver les investissements nécessaires ou les outils nécessaires ou à former leurs collaborateurs pour se développer. Nous apportons ainsi à l’entreprise tous sur le même toit », a déclaré Youssoufou Ousséni, le directeur général de CIOA Madagascar et Mayotte.
Golden Trade. Pour commencer, le CIOA-Madagascar offre une première solution « Export pour les nuls » en vue de relancer l’économie du pays. « Les activités d’exportation ne seront plus ainsi réservés aux grandes entreprises car tout le monde peut le faire avec CIOA même si l’on n’est pas professionnel », a expliqué Ramarolahy Safidy, directeur des Opérations de CIOA-Madagascar. En effet, ce cabinet d’affaire offre un programme pack de services 5 en 1 au profit des PME, des groupements professionnels, des associations d’artisans et des organisations paysannes. « Ils peuvent poster leurs produits sur une place de marché dit Golden Trade ou centrales d’achat afin de trouver des acquéreurs sur le plan international, et ce, au prix réel. Il y a un logiciel d’intermédiation pouvant traduire leurs offres en sept langues. En outre, c’est un marché pérenne sans oublier la sécurisation et la rapidité du transfert de produits et d’argent avec un délai de paiement de 15 j contre 3 mois sur le marché», a-t-il exposé. Les artisans seront privilégiés cette année car ils peuvent exposer gratuitement leurs produits sur le « Golden Trade » sans cotiser.
LOCAP. Par ailleurs, le CIOA appuie les propriétaires fonciers à investir sur leur terrain pour une construction immobilière via un contrat à bail emphytéotique avec le système LOCAP. « Nous sommes des facilitateurs entre les investisseurs et ces propriétaires. Nous gérons 60% du bâtiment construit et le reste à ces derniers ou bien nous louons leur terrain et les occupants louent le bâtiment. A l’échéance, l’immobilier revient aux propriétaires fonciers », a souligné le directeur général de CIOA Madagascar et Mayotte. Ce n’est pas tout ! Même les collectivités locales décentralisées peuvent développer leur économie locale en adhérant au CIOA avec une cotisation de 199 Euros/an.
Navalona R.