
Comme prévu, le 29ème conseil des ministres de la CIPRES (Conférence interafricaine de la prévoyance sociale) a débuté hier à l’hôtel Carlton Anosy. Un événement qui réunit tous les acteurs de la prévoyance sociale des 17 pays africains membres et qui durera trois jours.
« Le fait d’accueillir ce grand événement est bénéfique pour notre pays, puisque cela va permettre de voir les points à améliorer concernant la gestion et l’administration des sociétés de prévoyance sociale, mais aussi de discuter des prestations offertes à tous les bénéficiaires », a expliqué d’emblée la ministre du Travail de l’emploi, de la fonction publique et des lois sociales, Gisèle Ranampy. Ce conseil est donc l’occasion de recueillir les expertises des pays voisins afin de mettre en place la politique la plus adaptée à Madagascar.
Madagascar, un modèle ? Selon les experts, Madagascar serait un modèle en matière de gestion parmi tous les pays africains membres de la CIPRES. En effet, à travers la CNaPS (Caisse nationale de prévoyance sociale), la Grande île est le seul pays à avoir reçu le « certificat de bonne gouvernance » de l’International Society Security Association. Toutefois, cela ne signifie pas que tout va pour le mieux. Au contraire, sur d’autres plans, le pays doit prendre exemple sur ses voisins. Au Cameroun par exemple, « la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) propose deux catégories de prestations. La première est semblable à celle qu’on trouve auprès de la CNaPS qui compte l’assurance-maladie, la protection contre les accidents de travail, ou encore les prestations de retraite. La deuxième, quant à elle, regroupe les assurances volontaires, c’est-à-dire les couvertures qui ne sont pas obligatoires et qui dépendent des préférences de chaque personne », a fait savoir le représentant du CNPS Cameroun, Mekulu Mvondo Akame.
Anja RANDRIAMAHEFA