Circuler à Antananarivo devient de plus en plus pénible depuis quelques jours. Outre le flux sans cesse croissant des véhicules dans la Capitale, l’état des rues d’Antananarivo est à l’origine de l’aggravation de la situation. En effet, depuis le début de la saison pluvieuse, les rues de Tana ont commencé à se détériorer, mais les intempéries des dernières semaines ont dégradé les chaussées à vue d’œil.
Tous les grands axes de la ville et des périphéries sont en état de dégradation avancée, ralentissant sérieusement la circulation, sans parler des impacts sur l’usure des véhicules. Les taxis-be sont les premiers à s’en plaindre dans la mesure où leurs circuits sont fixes et les véhicules ne sont pas autorisés à changer d’itinéraire, sauf sur consignes particulières des agents de la police de la circulation. Aussi, les taxis-be n’ont pas la possibilité d’éviter les grands points noirs et sont contraints de passer par les mêmes tronçons complètement détruits à la limite du praticable. Tel est le cas aux 67ha, desservis par un grand nombre de lignes de taxi-be.
Les automobilistes ne sont pas épargnés, quand bien même ils ont la possibilité de choisir leur itinéraire et d’éviter les tronçons de rues les plus dégradées. Il n’empêche, difficile de trouver des rues passantes, restées intactes dans la Capitale actuellement.
Ce ralentissement généralisé de la circulation à Antananarivo a un coût, dans la mesure où les activités professionnelles se trouvent impactées par le temps passé dans les embouteillages. En font partie les ventes en ligne, les services de livraison, et d’autres activités similaires. Le temps rallongé, passé dans les embouteillages, occasionnent des retards pour les salariés, des rendez-vous manqués, et autres conséquences imputables au manque de fluidité de la circulation.
Hanitra R.