
Aller en bus ou dans sa propre voiture, le problème reste le même: les embouteillages monstres partout. Puisque les fêtes ne sont plus très loin, les routes sont particulièrement bouchées. Car outre les incontrôlables marchands sur les trottoirs, la population tananarivienne a, elle aussi, pratiquement doublée de son effectif. Et c’est principalement à cause de la venue en masse de ceux des périphéries, ou ceux de la campagne, d’une part, pour le « shopping ». Mais de l’autre, c’est pour les fêtes en famille. Ainsi, il faut avoir beaucoup de patience s’il l’on veut s’aventurer dans les endroits comme à Analakely, à Behoririka, à Andravoahangy… Il faut s’attendre à être coincé pendant plusieurs heures dans sa voiture, dans ces circonstances. Certains chauffeurs ou passagers ont tendance à baisser les vitres de leur véhicule, surtout avec la chaleur qu’il fait. C’est pourtant l’occasion rêvée pour les pickpockets pour effectuer leurs basses besognes. Faut-il rappeler qu’ils prennent tout: sac, cellulaire, bijoux, portefeuille,… Et surtout, ils le font en un clin d’œil! Alors, attention! La vigilance, c’est l’essentiel à chaque déplacement. Ceux qui se promènent à pied n’en sont pas pour autant épargnés. Vols à la tire, vol en douce,… ce ne sont pas les manières de faire ou les tactiques qui manquent à ces pillards. Et le comble, c’est que la plupart travaillent en équipe. La formation d’un ou plusieurs réseaux n’est cependant pas écartée. Qui plus est, la majorité des quartiers de la ville ne sont pas sécurisés, malgré les efforts des forces de l’ordre. En effet, les fêtes ne sont pas données à tout le monde, à cause de la pauvreté. Ainsi, les problèmes d’insécurité sont partout !
Arnaud R.