
Les bouchons ont marqué la journée des usagers de la route Tananariviens hier. En effet, partout, les véhicules sont restés immobiles pendant plus d’une heure. Certains usagers ont dû mettre deux heures, voire plus pour parcourir un trajet d’environ dix à quinze minutes en temps normal. Une normalité qui pourrait être celle des journées de grands bouchons et non celles des journées sans. Et le ras-le-bol c’est fait entendre. C’en est trop ! Lançait-on. Le quartier d’Ankorondrano était particulièrement touché par les embouteillages. Ce qui était d’autant plus marquant étant donné que l’aménagement du carrefour du côté de l’église Jesosy Mamonjy aurait dû rendre fluide la circulation dans cette partie de la Capitale. Les avis des taximen qui œuvrent de ce côté d’Antananarivo avancent que « la situation s’est aggravée ». « Au lieu d’améliorer la fluidité de la circulation, l’initiative de la commune n’a fait que renforcer les bouchons. Il faut emprunter cet axe tous les jours pour s’en rendre compte. Il y a comme une certaine désorganisation des passages des véhicules » lance Nary, chauffeur de taxi du côté d’Ankorondrano-Fraise. De son côté, la commune urbaine d’Antananarivo, appuyé par les agents du ministère de la sécurité publique, s’efforce de coordonner et d’organiser les trafics. Le constat est toutefois là, les bouchons impactent, de façon considérable, sur le quotidien des habitants d’Antananarivo.
José Belalahy