Ces derniers temps les accidents de la route inquiètent plus d’un, surtout en cette période de vacances où la circulation routière est plus dense que d’habitude.
Ce contexte s’explique dans la majorité des cas, que bon nombre de propriétaires ou chauffeurs de véhicules ne sont pas du tout ou suffisamment conscients de leurs actes qui peuvent engendrer de multiples facteurs de risques d’accident.
Insomnie. Comme c’était le cas parmi tant d’autres, de ce mardi 05 août dernier, où le chauffeur d’une « Mazda » minibus fatigué d’avoir fait maintes fois l’aller et retour d’Antananarivo-Ambositra, frappé par l’insomnie, avait perdu momentanément le contrôle de son véhicule à Manandona vers 15h. Heureusement, le chauffeur avait vite repris conscience et a évité de peu une grave collision avec une voiture qui roulait en sens inverse. Encore une fois, le manque de sommeil a failli faire des victimes. Selon ce qu’a laissé entendre le chauffeur, il avait profité de ces opportunités offertes malgré la fatigue, de pouvoir faire plusieurs allers et retours pour combler le manque à gagner en temps normal où il ne pouvait jouir de cet avantage. Une inconscience qui a failli coûter cher aux occupants de la «Mazda » et du véhicule roulant en sens inverse. Le drame a été évité de justesse ce mardi en début de soirée à Manandona qui n’a pas toujours bonne réputation.
Mauvais moment. Autres facteurs de risque d’accident relevé par les observateurs résidents dans le fait que plus de la moitié des conducteurs de véhicules ont moins de 40 ans et adorent faire de la vitesse, alors qu’ils ne maîtrisent pas correctement leurs véhicules. D’autant plus inquiétant, quand l’on a appris des responsables de la circulation routière, que plus de la moitié des véhicules circulant sur les routes à Madagascar ne respectent pas les normes requises. Ce qui en dit beaucoup. Ceci s’explique en partie par le fait que les propriétaires des véhicules n’ont pas ou sciemment les moyens d’entretenir convenablement leurs véhicules avec bien évidemment la complicité des agents de l’administration, qui craignent d’être taxés de troubles à l’ordre public, quand il s’agit de verbaliser tous les véhicules non réglementaires. Comme c’était le cas qui s’était produit sur la RN 7, il y a de cela un ou deux ans. Pour l’heure, la situation demeure plus que préoccupante face aux multiples facteurs de risques d’accident. Il s’agit là alors, tout simplement, de ne pas se trouver au mauvais moment dans un mauvais endroit.
Anastase