La Cie Cirquons Flex investira l’Institut Français de Madagascar Analakely demain après-midi. Elle présentera une création inédite, valorisant la richesse et la diversité des populations qui vivent sur les contours de l’Océan Indien
Les Gumboots sud-africain, fonnkèrs créoles, acrobatie aérienne et au sol, sans oublier l’évocation d’une cérémonie mortuaire malgache, le Famadihana… « La pli i donn », qui sera présenté par la compagnie Cirquons flex demain après-midi mettra en avant musiques, captations de sons et d’images, textes polyglottes, danses traditionnelles et hybrides en abordant la rencontre, la transmission et la question écologique et on seulement les performances circassiennes.
« En créole réunionnais, La pli i donn est une expression qui signifie ‘il pleut à verse’. La Pli I Donn s’appuie sur l’expérience et les rencontres initiées au cours des voyages et des résidences itinérantes que la compagnie a organisés en Inde, à Madagascar et en Afrique du Sud au cours des deux dernières années ».
Diversité. Dans une écriture nourrie des particularités du cirque, ce projet s’inscrit dans une volonté d’approfondir et de porter un discours endémique de La Réunion, en développant un dialogue interculturel autour des diversités de la Zone Océan Indien. Pour donner vie à cette pièce, ils seront effectivement quatre sur scène. Quatre acteurs venant de différents pays pour justement mettre en avant cette diversité. Nous retrouverons notamment Vincent Maillot et Virginie Le Flaouter (Réunion), Lizo James (Afrique du sud) et Maheriniaina Pierre Ranaivoson de Madagascar. À eux quatre, ils représentent la richesse et la diversité des populations qui vivent sur les contours de l’Océan Indien, et qui se nourrissent mutuellement de leurs cultures et de leurs traditions. Et cette diversité est l’occasion de partager de nombreuses pratiques artistiques avec le public : Gumboots sud-africain, fonnkèrs créoles, acrobatie aérienne et au sol, sans oublier l’évocation d’une cérémonie mortuaire malgache, le Famadihana, à l’origine de belles images réunissant les quatre artistes dans un même mouvement. « Pour cette création, nous avions envie de sortir du cliché de l’île ensoleillée et paradisiaque. C’est aussi une île riche d’influences diverses, balayée par les pluies diluviennes de l’été austral et qui tire sa richesse de sa nature, de ses pratiques populaires et traditionnelles et de son lien à la terre qu’il est vital de préserver ».
Mahetsaka