Les membres du Collectif des Jeunes Intellectuels issus de la Province de Toliary (CJIT) montent au créneau face à l’interdiction de sortie prise contre l’ancien Premier ministre de la HAT, le Général Camille Albert Vital. En effet, considérant cette mesure comme une « intimidation politique », les membres de ce collectif lancent un appel à l’endroit des autorités transitoires et des responsables au niveau du SAMIFIN afin d’arrêter immédiatement les poursuites contre ce candidat malheureux du premier tour de l’élection présidentielle. Pour eux, « les intimidations contre Camille Vital provoqueront des troubles au pays ». Bon nombre d’observateurs se demandent si les membres de ce collectif envisagent de provoquer des troubles au cas où le candidat du « Hiaraka Isika » soupçonné d’être impliqué dans l’affaire des 350 véhicules 4×4 bloqués au Port de Toamasina, sera poursuivi par la Justice. Il convient de rappeler les propos du Directeur général du SAMIFIN, Jean Claude Razaraniaina qui a fait savoir dernièrement qu’ « après l’enquête, ce dossier sera remis à la Justice qui tranchera sur le cas de tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans cette affaire ». L’on se demande également quelle est la force exécutoire de cette menace à peine voilée des jeunes intellectuels issus de la Province de Toliary à l’encontre du SAMIFIN. D’autant plus que leur communiqué publié hier laisse apparaître l’idée d’une « guerre ethnique » que certains souhaitent véhiculer à propos de cette affaire. Les membres du CJIT se demandent en effet « quel serait le dénouement de cette affaire si le Gal Camille Vital était natif de la capitale et non un originaire du Sud de la Grande Ile ? ». Histoire à suivre.
Davis R