
Après le départ à la retraite de Michael P. Pelletier, son successeur a aussitôt été nommé par le président américain Joe Biden.
La nouvelle ambassadrice des États-Unis à Madagascar et auprès de l’Union des Comores, avec résidence à Antananarivo, n’aura pas encore pris ses fonctions le 4 juillet, à l’occasion de la célébration en mode virtuel du 245ème anniversaire de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis d’Amérique. C’est le 19ème représentant des États-Unis à Madagascar depuis la nomination du premier ambassadeur américain, Fréderic P. Bartlett le 27 août 1960.
7 nominations. Claire A. Pierangelo est la 5e femme à occuper ce poste après Patricia Gates Lynch (juin 1986 – août 1989) ; Vicki Huddleston (octobre 1995 – juillet 1996) ; Shirley Elisabeth Barnes (juin 1998 – juillet 2001) ; et Wanda L. Nesbitt (novembre 2001-23 janvier 2004). Sur les 7 nominations d’Ambassadeur prises récemment par le locataire de la Maison Blanche, celle de Claire A. Pierangelo figure en deuxième position. Juste après le représentant des États-Unis auprès de l’Office des Nations Unies à Genève.
Position géostratégique. C’est dire l’importance accordée par Washington à la Grande Île et à l’Archipel des Comores qui occupent respectivement une position géostratégique dans l’Océan Indien et le Canal de Mozambique. Le choix de la nouvelle ambassadrice s’inscrit sans doute dans ce cadre car c’est une spécialiste de la défense et de la géostratégie américaine. Elle avait déjà occupé les fonctions de chef adjoint du National War College qui est aux États-Unis ce que l’École de guerre est à la France. Qui plus est, Claire A. Pierangelo est une polyglotte qui parle italien, français, vietnamien, indonésien et un peu d’espagnol et d’haïtien. Elle ne tardera sans doute pas à parler un peu la langue de l’ancienne chef de la diplomatie malagasy, Atallah Béatrice avec qui elle a des ressemblances physiques.
R. O