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jeudi, décembre 12, 2024
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Clash à l’Assemblée nationale : La PMP réclame la dissolution du Bureau permanent

PMP-TSIMBAZAZA-(2)D’après les députés PMP, « l’élection de la nouvelle présidente et du Bureau permanent de l’Assemblée nationale a été réalisée sans aucune base juridique, d’ailleurs, elle a été entachée d’irrégularités ».

Le bras de fer entre le groupement politique « Miaraka Amin’i Président Andry Rajoelina » (MAPAR) et la Plate-forme pour la Majorité Présidentielle (PMP) continue de faire des ravages à Tsimbazaza. Hier, les députés PMP composés entre autres, de la mouvance Ravalomanana, du « Hiaraka Isika », du « Malagasy Miara-Miainga », du MTS, du MDM, du Parti Vert et de quelques indépendants ont décidé de claquer la porte et de boycotter l’élection des présidents des Commissions. En effet, une semaine, ou enfin presque, après l’élection de Christine Razanamahasoa à la tête de cette Institution, les députés PMP remettent en cause les procédures de vote. D’après les Anthèlme Ramparany, Maître Hanitra Razafimanantsoa, Jean Max Rakotomamonjy, Jean Jacques Rabenirina et consorts, « l’élection de la nouvelle présidente et du Bureau permanent de l’Assemblée nationale a été réalisée sans aucune base juridique, d’ailleurs, elle a été entachée d’irrégularités ». Tout en dénonçant un « forcing du MAPAR », les élus PMP ont fait savoir que le règlement intérieur n’a pas été utilisé lors des scrutins. Hier, les députés regroupés au sein de cette entité politique ont déclaré que le MAPAR n’a présenté qu’un simple « projet d’amendement à l’extrait du projet de règlement intérieur relatif à la formation des Commission permanentes ».

Requête. Pour éviter d’être associé à ces irrégularités, les élus PMP ont quitté la salle des séances. Ces derniers ont également fait savoir qu’ils ne reconnaissent pas la présidente de l’Assemblée, Christine Razanamahasoa, le Bureau permanent et les Commissions. A noter que 28 Commissions devaient être mises en place hier du côté de Tsimbazaza. Désormais, la plate-forme pour la majorité présidentielle réclame la dissolution du Bureau permanent de l’Assemblée nationale. D’ailleurs, Maître Razafimanantsoa a laissé entendre hier qu’une requête y afférente a déjà été déposée auprès du Conseil d’Etat. La question est cependant de savoir pourquoi la majorité présidentielle ne réagit qu’une semaine après une élection à laquelle elle a participé activement. Bon nombre d’observateurs estiment en effet que la PMP ne supporte pas sa défaite. Pour sa part, le vice-président de l’Assemblée issu de la Province de Toliara, Tinoka Roberto a déclaré que « ceux qui ont quitté la salle ne constituent qu’une minorité ». « Ce n’est pas étonnant si ce groupement pratique la politique des sièges vides qui n’est autre que l’art des faibles », a-t-il annoncé. Avant d’ajouter que « la mouvance Ravalomanana a toujours utilisé cette démarche même durant la période transitoire ». En tout cas, l’on a pu constater que la guerre des chiffres reprend à Tsimbazaza. D’un côté, la PMP a annoncé qu’elle regroupe désormais 95 députés, alors que pour sa part, le MAPAR qui a poursuivi l’élection des présidents des Commissions a aussi déclaré que la majorité des députés (76) sont restés dans la salle pour élire les présidents de commissions. Histoire à suivre.

Davis R

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